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L'Histoire de Richard O.
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 11 février 2014, dernière modification le 10 juin 2015
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Voilà un film comme on les aime : le titre, l'affiche, la sélection à Venise, tout laisse présager d'un petit bijou de cinéma d'auteur indépendant français comme on adore, apportant sa pierre à l'édifice du savoir au travers d'une réflexion philosophique de haut vol et hautement indispensable.

 

 

En plus y'a Mathieu Amalric dedans, icone du cinéma contemporain, acteur engagé, torturé, incarné. Bref, ça ne peut être que du tout bon. Le cul sur l'affiche nous le confirme. Allez, la note avant de passer au reste ...

 

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Et oui, c'est à chier. Mais attention, vraiment. Pas le genre de film qui se rate pour pas grand chose, ou qui aurait pu être sauvé par quelque chose, ou .. bref, non, aucune excuse pour ce navet d'une débilité tellement affligeante qu'elle en devient nauséabonde.

 

 

Oui c'est le point le plus embêtant. On s'emmerde sec. Le film nous plonge dans les méandres érotico-mégalomaniaques d'un réalisateur barré. Le titre nous prévenait bien que l'on aurait une part d'érotisme (l'allusion à Histoire d'O) mais que ça servirait de prétexte à la paire Odoul/Almaric pour s'enquiller des filles les unes après les autres, sans tenant ni aboutissant, non. On a l'impression naïve que les mecs se sont dit, autour d'une bière, "tiens, si on se faisait un pr0n, ca serait-y pas fendard ?".

Oui mais il faut intellectualiser tout ça parce que sinon, c'est trop visible.

 

 

On a donc une sorte d'histoire sans queue (enfin si...) ni tête, où Almaric interprétant de façon calamiteuse un Richard en quête de filles pour son prochain film, et aidé par une sorte de mentor, grand escogriffe qui chope n'importe quelle fille dans la rue, comme ça, paf. 13 femmes plus tard, le film s'achève et notre souffrance également. Le film dure à peine plus qu'un moyen-métrage et pourtant on a l'impression d'avoir subi des heures de torture. Le blabla qui n'a pas de sens, qui se trouve placé là pour rallonger la durée, est entrecoupé de scène dont le côté cru est manifestement volontaire, peut-être pour nous exalter le message insignifiant de ce nanard.

 

Quoi qu'il en soit, ce film est à éviter. Rarement on a eu autant l'impression de perdre son temps.

 

L'Histoire de Richard O. (2007), un pseudo-film complètement loupé de Damien Odoul, avec Mathieu Amalric et Stéphane Terpereau puis un tas de figurantes.

 

 

C Ya