Don Paypal
Informations
©2024 Cineguns
Vers le haut
Mirror's Edge
Dans la catégorie Jeux vidéo, publié par Guns le 25 octobre 2018, dernière modification le 25 octobre 2018
· · ·

Au bord du miroir


Qu’on se le dise, j’avais prévu cette critique de longue date, car je prévois plein de trucs à l’avance pour faire vivre ce site, avec un rythme trépidant. Comme n’importe qui le constatera sans effort la notion de rythme trépidant est toute relative, et le jeu qui nous préoccupe dans cet article (si l’on peut parler d’article) nous le prouve tout à fait.


Déjà qu’est-ce que Mirror’s Edge ? C’est un jeu certe, mais quel genre ? Peut-on parler de FPS, de jeux d’aciont, d’aventure, de plateforme ? Est-ce en couleur ou non, est-ce que c’est beau, est-ce qu’on se marre ? Bref, c’est quoi.


C’est simple, Mirror’s Edge c’est un jeu de free-run où la notion de free est aussi relative que celle de run qui est aussi relative que celle de rythme dont j’ai parlé plus haut. Dans Mirror’s Edge, on incarne Faith, une superbe jeune femme qui fait un boulot super sympa : pigeon voyageur. Entendez par là qu’elle livre des messages, parce que dans le futur, c’est moyen d’encrypter les données, le gouvernement les voies toujours. Bref, en tant que messagère, elle délivre des messages à travers la ville, en courant, sautant, tombant, galipettant, etc. Le jeu nous vend donc la course libre comme moteur principal de son principe action-aventure-plateforme.
Notons qu’on pourra y jouer en mode libre, comme en mode histoire. Alors pour ma part, le mode libre c’est bien mignon, mais c’est comme de passer de la farine au tamis, on s’emmerde sec et c’est monotone. Je vais du coup aborder plutôt le mode histoire, qui n’est de toute façon pas beaucoup plus riche.

 

Au cours de l’histoire, nous allons nous voir confier des missions variées et diverses nous permettant de mettre notre athlétisme à rude épreuve et notre capacité à combattre des gens avec le pouce également. Au fil du temps nous en apprendrons plus sur Faith, sa famille, sa vie, son monde.

 

Cependant, il faut avouer qu’on s’en cogne pas mal au final, car le jeu nous confronte à deux problèmes bien plus important que de savoir si sa mère est morte bien ou pas bien : a) la sauvegarde automatique super mal placée et b) les contrôles de merde super pas réactifs. Le point B combiné au point A fait que la durée de vie du jeu passe artificiellement de pas long à super chiant de long. Car oui, échouer le 27ème saut à enchainer parce que le run sur les murs ne se fait pas facilement au clavier, te forçant à recommencer les 26 sauts/combo précédant, c’est *vraiment* lourd.
Attention, on parlait de relativité tout à l’heure, là c’est pareil, c’est lourd de façon relative. Par exemple devoir se faire arracher une dent alors que t’en a pas envie, c’est lourd aussi, mais franchement beaucoup moins que ces passages forcés dans le jeu où tu dois recommencer une bonne trentaine de fois un passage.
Et pourquoi tu dois le recommencer puisque t’es dans une simulatoin de freerun ? Après tout tu pourrais choisir un autre passage, t’es pas freerunner pour rien ? Ben non, comme je l’ai mentionné au début, le côté free est super relatif, en fait à part sur quelques passages ouverts où on peut varier les routes (particulièrement important en mode course contre la montre du coup, on s’en doute), le reste est blindé de passage obligé.
Et pour finir avec le côté pénible, les séquences de combat sont parmi les plus mal gérées que j’ai pu constater dans un jeu. Franchement si c’était pour faire ça autant permettre le stealth à chaque fois, ça aurait été plus intelligent.


Côté bon point, le jeu en a quand même pas mal : l’absence de graphisme de compétition fait qu’il est fluide, l’impression de vitesse quand on court est parfois bien rendu, parfois non ce qui donne un peu la rage car quand on voit ce que les dév. ont pu faire à certains moment on se demande pourquoi ils ne l’ont pas fait à d’autres. Le jeu reste divertissant et aurait même pu être excellent si le côté relou des passages obligés avait dégagé (plus de liberté, y compris dans les phases de combat).
Le jeu n’a pas connu de suite, mais un reboot (ce qui est surprenant pour une franchise à un seul opus) mais je ne peux pas y jouer puisque l’éditeur n’a pas cru bon de la sortir sur toutes les plateformes mais en a fait une exclusivité (et donc un échec commercial).


Au final, un jeu à faire quand on peut le choper en grosse solde. Attention, c’est un one shoot, même le côté contre la montre lasse pas mal et on le désinstalle après quelques soirées dessus.

 

C Ya

 

ps : pas d'image sur cet article parce qu'en fait je retrouve mon brouillon 2 ans et 2 mois après, et que je décide de le publier tel quel, sans me prendre la tronche à aller choper des images...