Nous sommes à la fin de 2013 et j'ai donc le droit de parler de Girls, une série qui date maintenant d'un peu plus d'un an, diffusée initialement sur HBO et qui a débarqué l'année dernière également sur nos écrans.

Girls est une série qui a su d'entrée de jeu séduire un public assez large, car bien que ce soit d'un classicisme assez déroutant (on se croirait dans une sorte de mix de Friends et de Sex and the City, dopé à la coke et sous constante dépression) la série traite les choses d'une façon très honnête.

La charmante équipe de Girls

Pourquoi honnête ? Simplement parce qu'ici, on n'est pas devant la vitrine de la mode dans son expression la plus évidente, à savoir la taille 36 et les 13 épisodes nécessaires pour oser dire le mot "capote", mais bel et bien dans une volonté de traitement brute. Les actrices ne sont pas toutes des sétérotypes, elles osent se mettre à nu, mais d'une façon naturelle, sans être soit provocante, soit mijorée (et donc dans les deux cas complètement artificielles). Les sujets abordés sont assez divers mais tournent tous autour des relations entre les individus, ainsi que de leur place dans une société qui se déplacera de toute façon avec ou sans eux.

Créé, produit, interprété par Lena Dunham, cette série reflète beaucoup sa vie, du moins à l'entendre. Ajoutez à cela la localisation au sein de la grosse pomme, et le fait que la majorité de la série tourne en discussions plus ou moins introverties, en questionnements, font que cette dernière a d'ores et déjà (malgré son très jeune âge) été catapultée "Woody Allen féminine". Why not. Je laisse chacun faire ses propres raccourcis.

Encore la main team

Maintenant, il faut avouer que c'est une série (du moins les 2 premières saisons) très agréable à suivre, les personnages sont attachants, les situations tellement réelles et en même temps à certains moments tellement impensables, que la sauce prend plutôt bien. Pour en savoir plus, une excellente analyse de la série est disponible ici par les copains d'Arte.

C Ya