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6 underground
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 18 décembre 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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Un film calme et reposant qui nous fait découvrir quelques régions du monde par son aspect touristique et instructif.

 

3 étoiles

Histoire

 

Un jeune milliardaire américain, soi-disant mort après un accident de voltige, décide de créer un groupe d'action, composé d'individus aussi morts que lui, pour réparer les injustices de ce monde (i.e. appliqué sa propre justice).

Critique

 

Bien entendu, à la lecture du plot, on devine tout de suite que les injustices ne se déroulent pas aux USA, faut pas pousser, par contre notre Robin des Bois lui, est bien américain. Encore une fois Go USA, même si l'équipe d'action-(wo)man est pour une fois polyculturelle.

Bang Bang Kill Kill

Ne perdons pas de temps, je vais faire court parce qu'il n'y a franchement pas grand chose à en dire. 6 underground est un film d'action à gros budget, réaliser par le spécialiste des films d'action à gros budget, Michael Bay. Vu le niveau d'expertise du mec, on sait à quoi s'attendre : un métronome calé à 200 bpm, des explosions, impacts, coups de feu/gueule toutes les 2 mesures et des acteurs qui n'ont pas beaucoup de texte au milieu de tout ça.

Kill Kill Bang Bang

Pour résumer le plus simplement du monde, on a à faire à un clip, en version longue. C'est très divertissant, même si ça flingue les yeux, les oreilles (et les couilles par moment). Les acteurs prennent du plaisir, et nous le font savoir. La musique accompagne bien les moments choisis, et l'ensemble et saupoudré de punchlines qui provoque de-ci de-là un sourire.

Pour autant, le film ne casse pas trois pattes à un canard, même si ça me ferait bien plaisir parce que je hais les canards. On passe un bon moment, moment qui s'évapore plus vite que le film lui-même. Si on aime les belles cascades, on apprécie d'autant plus.

Six Underground, un film de Michael Bay, sorti en 2019 et qui dure 2h08 tout de même, avec Ryan Renolds, Mélanie Laurent et quelques autres dont on se moque éperdument.

Maléfique, le pouvoir du mal
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 05 novembre 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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Le pouvoir du Maaaal (mais mignon)

 

 

0 étoile

Histoire

 

Dans le merveilleux monde où se trouve la Lande (ne surtout pas buter sur la préposition ou on change de film) Aurore décide, comme toute bonne princesse blanche hétéro, d'épouser le bon prince Philippe, sorte de sous-Ken des temps anciens. Mais la future belle-mère ne semble pas l'entendre ainsi.

Critique

 

Il est des films comme ça, qui sur le papier vous donnent envie. Voir Angelina Jolie, Elle Fanning et Michelle Pfeiffer se côtoyer dans une super-production, ça fait ressurgir le cinéphile naïf au fond de nous et on se dit "TIENS, SI J'Y ALLAIS". Le cinéphile caustique, qui côtoie le cinéphile naïf dans notre cerveau malade, lui, sait qu'il y a anguille sous roche : c'est du Disney et, si ce n'est pas gage de mauvaise qualité loin de là, c'est tout de même gage de méfiance.

Las, il aurait fallu se méfier au point d'entamer un moonwalk dans la file d'attente.

Déjà, dans la salle, que des fillettes. Je commence à transpirer et me demander si ce n'est pas un mauvais présage. Tous ceux qui ont pu jouer à F.E.A.R. savent que les fillettes, c'est encore pire que les clowns dans les égouts, faut fuir et vite.

 

Choli

Débute le film, et il est très rapidement évident de constater deux points :

  • C'est très beau
    C'est très niais

 

Attention, c'est vraiment beau, le monde est féérique, les fées sont bien relous comme on sait qu'elles le sont depuis Clochette, les bestioles et autres végétaux sont bien représentés. Les fées noires (black fées dans le texte ...) ont un design rigolo, du genre un peu démon mais pas trop, assez démignon si on peut se permettre le néologisme.

Attention, c'est vraiment niais. Du genre on atteint le summum. C'est écoeurant au point qu'on vomirait presque de la guimauve. Même les combats sont pitoyables de gnangnan ... On a l'impression d'une bataille pompée à GoT mais en remplaçant les carreaux tueurs de dragon par des gentils p'tits ballons de poudre, et quand une fée meurt, boum, ça fait un nuage rose tout mignon choli choupi ...

Chaud

Comment dire. C'est très rapidement d'une pénibilité qui ferait pleurer un cheminot. L'histoire est mièvre, le monde est niais, on baigne dans une soupe sucrée écoeurante et on a qu'une envie c'est de crâmer tout ce monde là. Au moins on pourrait trouver refuge dans les personnages et surtout dans leurs interprètes.

TRISTESSE

Non. Michele Pfeiffer n'arrive pas à imposer à son personnage la hargne qui pourrait sauver un peu l'ensemble, Angelina Jolie nous fait un peu peur avec ses os qui sortent de partout, mais c'est tout, on ne tremble pas devant la sorcière-phoenix-black-fée comme on aurait aimé pouvoir trembler. Quant à Elle Fanning, elle a un tout petit moins d'expression que la botte de poireau au fond de mon bac à légume. C'est navrant. J'ai rarement vu une telle absence de jeu, j'ai même cru qu'elle était morte à un moment et qu'on avait simplement posé son cadavre là, pour faire genre.

Est-ce un meuble ?

Au final, à éviter comme la peste si vous n'avez pas d'enfants. Si vous avez des enfants, laissez-les avec une nounou, au moins elle sera payée pour voir cette daube infecte.

 

Maléfique, le pouvoir du mal, un navet de 2019 qui dure tellement longtemps (presque 2h de foutues en l'air), réalisé par Joachim Rønning avec Angelina Jolie, Elle Fanning et Michele Pfeiffer.

!SAIPEROKONASSASSINE!

C Ya

Hellblade: Senua's Sacrifice
Dans la catégorie Jeux vidéo, publié par Guns le 04 octobre 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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Il dit qu'il a aimé ce jeu

 

 

5 étoiles

Histoire

 

Après une attaque Viking, une jeune guerrière picte, Senua, décide de se rendre dans le royaume de Hel pour y récupérer l'âme de son amant décédé.

Critique

 

Personne ne pourra m'accuser d'avoir spoilé quoi que ce soit avec mon résumé ...

Hellblade: Senua's Sacrifice [AMZ] est le genre de jeu qui vous marque, déjà parce qu'il est graphiquement très réussi, et surtout parce qu'il propose une histoire atypique qui vous prend réellement aux tripes.

Can't get you out of my head

S'inspirant de nombreuses légendes nordiques, Hellblade est un jeu immersif (tellement qu'il a même droit à sa version VR, qui j'avoue justifierait l'achat d'un système de VR à elle seule) dont la mise au point par les anglais de Ninja Theory avant leur rachat par Microsoft a été savamment travaillée, avec l'aide notamment de neuroscientifiques et autres psychiatres.

Mais pourquoi donc me direz-vous ? (j'aimerais qu'à ce moment de votre lecture, vous disiez réellement à haute voix "mais pourquoi donc ?", histoire que je me sente moins seul devant mon clavier).

Parce que l'héroïne est psychotique. Et cette descente aux enfers de notre héroïne, Orphée au féminin et bien plus hargneuse, s'accompagne de troubles aussi bien visuels qu'auditifs, nous immergeant dans une vraie psychose. C'est pour moi le point le plus intéressant du jeu : les voix qui nous accompagnent (sauf à un certain moment mais chut) tout le long, qui nous suggèrent des choses, bonnes ou mauvaises, apportent au jeu un cachet fou et une toute autre dimension narrative. On ressent vraiment le trouble mental, et on comprend les avertissements du studio au début du jeu.

C'est joli mais c'est piégeux, on dirait une arène ...

Concrètement, en terme de gameplay, on descend au plus profond de Helheim, accompagné par les légendes nordiques racontées par notre ami décédé (c'est pour dire le trouble) Druth lorsqu'on touche les pierres runiques, par nos voix bien-aimées (les furies dans nos têtes) et par les ténèbres elles-mêmes. Voilà. C'est tout, pas de tuto, pas de HUD, queud. Juste des voix et des éléments d'histoire qui nous tire vers le bas, l'enfer, l'horreur, le tout parsemé de puzzles assez simples (basés principalement sur des alignements runiques) et de combat que beaucoup de gens trouvent faciles et que je trouve d'une difficultés crasse !

Là il est seul, mais il respawn, souvent, plein, trop

Car oui, bien qu'on semble s'orienter vers un consensus "action-aventure", Hellblade: Senua's Sacrifice n'en reste pourtant pas moins un Hack n' Slash, et avec pour augmenter la pression, un permadeath. Oui. C'est à dire qu'au bout d'un moment, si tu meurs trop, tu meurs pour de bon (pas dans la vraie vie hein, mais disons que tu dois recommencer le jeu). Alors de par mes recherches sur le net, il semblerait que ce soit un coup de bluff, et vu le nombre de fois où je suis cané, je pense que oui, c'est du bluff, mais sait-on jamais ... du coup, pression maximum.

Moi au travail, allégorie

Avant de conclure, un petit mot pour dire que les acteurs (voice et motion capture) sont juste excellents, mention pour l'héroïne incarnée (voix et mouvements) par Melina Juergens.

Au final, Hellblade: Senua's Sacrifice est un excellent jeu, les esprits chagrins regretteront des combats simplistes (lol, (bande de branleurs)) ou des puzzles anecdotiques, raison principale pour laquelle je ne mets pas la note maximale même si in fine le jeu mériterait. Toujours est-il qu'il s'agit d'un voyage très puissant, dans un univers onirique brillant d'intelligence.

 

Hellblade: Senua's Sacrifice est un jeu dispo sur PC et consoles, sorti en 2017 (version VR en 2018) développé et publié par Ninja Theory.

The I-land - Saison 1
Dans la catégorie Séries, publié par Guns le 01 octobre 2019, dernière modification le 01 octobre 2019
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Une île à la pomme croquée ?

 

 

0 étoile

 

Histoire

 

Des hommes et des femmes se réveillent sur une plage déserte d'une île déserte, sans n'avoir aucun souvenir de qui ils sont, ni de pourquoi ils sont là. Bien entendu, dans pareil situation, le premier réflexe de toute personne et de tenter de survivre... Y parviendront-ils ? Pourquoi sont-ils là ? Et surtout, pourquoi regardons-nous ça ?

 

Critique

 

Je ne vais pas m'éterniser sur cette mini-série, ça sera un mini-avis, parce qu'à la limite, l'intérêt que j'y porte est un mini-intérêt. The I-Land, outre le fait que son nom nous indique immédiatement de quoi il s'agit, offre un scénario médiocre, téléphoné au possible. Dès les premières minutes, une fois que l'on a passé l'étourdissement du au jeu pathétique et minable des acteurs, on devine de quoi il retourne, et on patiente jusqu'à ce que les informations s'enchaînent.

Hé Roger, kesskonfoulà? Chais pas mais no feeling

Et ça s'enchaîne lentement, dans une incohérence sociétale hallucinante, avec des références d'une idiotie crasse et des situations qui n'ont ni queue ni tête.

Spoiler Alert Spoiler Alert Spoi.. osef tu peux lire

Référence la plus idiote, la conque de Sa majesté des mouches [AMZ], qui ne sert ... à rien et dont on se demande encore ce qu'elle foutait là. Ensuite, le côté lagon bleu [AMZ] avec la cascade (bon ça tourne à l'agression sexuelle), etc. tout y passe, et surtout Lost. Enfin, je crois parce qu'à part la saison 1, Lost [AMZ], j'ai pas vraiment fait.

Une actrice devant un des scénaristes

Au niveau des trucs débiles, si on bypass le fait que l'histoire de base est complètement conne, on notera à peu près toutes les situations où des humais communiquent entre eux. Chaque fois, on sursaute en se disant "mais dans la vraie vie, personne ne ferait ça, jamais". Quand c'est une fois, parce que c'est soi-disant un psychopathe qui agit de la sorte, pourquoi pas, quand c'est continuellement, c'est plus que lassant. Je passe volontairement sous silence le twist final, qui fera se retourner dans sa tombe l'inventeur de la honte.

Bon voilà, on est tous ici aux Acteurs Nullissimes Anonymes, qui veut prendre la parole ?

Au niveau réalisation, on est sur des plans qui sont brutaux, tout est filmé de près, de trop près, quand la tête d'un acteur n'entre pas dans le cadre, c'est que c'est mal cadré, il n'y a pas d'autre explication... Un gros plan à la limite sur une zone du visage peut se concevoir, quand ça a un sens, par exemple les gros plans sur les yeux de Clint Eastwood avant un duel, ok. Là, rien, absolument rien, ne peut justifier d'une telle nullité dans la réalisation.

Les acteurs sont au niveau, je ne souhaite même pas en parler au risque d'être pris de nausées.

Au finale, une série qu'on oubliera le plus vite possible.

 

 

The I-Land, saison 1 -pitié, pas de saison 2- est une série en 7 (6 de trop) épisodes de 40' d'enfer, avec Natalie Martinez et Kate Bosworth, et plus ou moins le casting des anges de la télé-réalité

Marianne - saison 1
Dans la catégorie Séries, publié par Guns le 30 septembre 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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Abracadabra

 

 

3 étoiles

 

Histoire

 

Emma, jeune romancière qui écrit une série de livre basée sur Marianne, sorcière cauchemardesque, décide de tuer ses héroïnes et de passer à autre chose, quelque chose de plus joyeux peut-être. Cependant, lors de sa dernière séance de dédicace consacrée à son livre, une ancienne amie d'enfance vient lui intimer l'ordre de revenir dans son village breton natal, car Marianne, la vraie, ne veut pas qu'on cesse son histoire ...

Critique

 

Histoire classique, vraiment, d'une sorcière qui se nourrit de la peur qu'elle suscite au travers des livres qui la racontent. Du moins c'est ce que j'en ai compris. Derrière, se cache une série française vraiment sympa, qui utilise les dernières ficelles netflixienne en date pour nous accrocher. Voyons tout ça.

Fête et ambiance

Primo, l'histoire nous plonge dans le paranormal celte, sans nous enfoncer dans des traditions imbuvables ou que seuls les autochtones peuvent comprendre. Mélangeant agréablement éléments d'enquête policière avec notre inspecteur sympa, de réalisme bon enfant avec nos amis sympas et d'esprit dérangeants avec notre sorcière pas hyper sympa. De la possession à la malédiction, les bases de la sorcellerie sont bien là.

Ensuite, on notera que je zappe le secundo parce que je trouve que c'est un sale mot, on a une mise en scène bien fraîche, au sens propre comme au figuré. Des tons glacés, propres à la côte peut-être, et des artefacts d'image, par exemple ce flou qui s'installe sur le contour de l'image, régulièrement et qu'on retrouve dans The Haunting of Hill House, autre série horrifique. La mise en scène est propre, elle nous ballade bien avec des alternances de plan fixes et de travelling, des plongé et contre-plongées, bref, on sent qu'on veut travailler le côté immersif, et c'est réussi.

Voisin sympa

Bien sûr, la série est portée par ses acteurs, en premier la phénoménale Mireille Herbstmeyer qui va nous filer les chocottes avec sa voix grave et ses expressions forcées, alternant une sévérité implacable et un sourire de psychopathe qui fait passer le joker pour un pâlichon. Ensuite, de Lucie Boujenah à Tiphaine Daviot, en passant par Alban Lenoir, on a la jeune garde française bien présente. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes avec ces acteurs attachants, qui sont pris par leur personnage et qui nous invitent dans cette histoire.

Et là, c'est le drame. L'erreur fatale. Le bug de casting. Je ne veux pas être cruel, mais Victoire Du Bois était vraiment un mauvais choix. De par son jeu (car je veux encore croire qu'elle jouait, même si un doute s'est installé dès la première seconde où on la voit) elle réussit l'exploit de tout péter ce que le metteur en scène et ses collègues ont tenté de faire : l'immersion. Elle joue Emma (l'héroïne de l'histoire donc, celle que l'on voit tout le temps, hélas) d'une façon telle qu'on a simplement envie qu'elle crève. Du coup plutôt que de vibrer pendant quelques scènes bien tendues, dès qu'elle perle, bim, on est sorti de la série, on est devant notre écran, et on attend que le temps passe.

On va tâter de la croix

C'est vraiment dommage, une autre actrice aurait pu, pour moi, faire de cette série une franche réussite. Encore une fois, je peux comprendre que d'autres auront un avis totalement opposé et trouveront que ce côté inexpressif, totalement irréaliste, pénible, va à ravir avec le personnage et qu'elle a voulu justement lui donner cette identité. C'est pour moi encore pire, ça veut dire que c'est volontaire et donc inexcusable, contrairement au fait de jouer comme un pied, qui là se pardonne facilement et dont on sait que ça peut évoluer rapidement dans le bon sens (et donc que tout n'est pas perdu).

Au final, une série que j'ai bien aimé, que j'aurais pu apprécié 10 fois plus sans ce malheureux choix de casting.

 

Marianne saison 1 est une série d'angoisse française de 2019 en 8 épisodes d'environ 50', avec Victoire Du Bois, Lucie Boujenah, Tiphaine Daviot, Alban Lenoir et Mireille Herbstmeyer

Murder Mystery
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 21 juin 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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La croisière s'amuse

 

 

2 étoiles

Histoire

 

Un couple d'américain se décide enfin, après de nombreuses années, à voyager sur le vieux continent. Las, une rencontre imprévue va transformer leurs vacances en enquête policière sur fond de complot d'héritage.

Avis

 

J'aurais pu détailler l'histoire, faire ressortir les situations comiques, les quiproquos, mettre en avant le côté aventure d'un couple qui menait une vie passable. Mais non. Parce que franchement l'histoire est d'un tel classicisme que vouloir la raconter serait vous prendre pour des cons, et ça moi (même si un peu quand même) c'est pas mon genre.

Oui, comme ça

Alors ce film fait un carton sur Netflix. La raison tient principalement à la présence du couple vedette Adam Sandler et Jennifer Aniston. Deux personnes qui garantissent le succès d'un film. En nombre de spectateurs s'entend, pas forcément en qualité.

Déjà, le jeu d'Adam Sandler est mauvais. Mais vraiment. C'est chaud de trouver aussi nul et pourtant ils nous ont collé Dany Boon dans le casting. Mais même en s'entourant de gens médiocres, Sandler n'arrive pas à sortir du lot. Son acolyte s'en sort à peine mieux, on a connu Jennifer Aniston mieux inspirée. De toute façon, on verra si elle fera mieux après, car ça ne m'étonnerait pas qu'on retrouve le couple dans de nouvelles aventures, la mode étant à reproduire ce qui rapporte à l'infini (kikou pirates des caraïbes).

Oué oué

MAIS BREF.

L'histoire est tellement cousue de fil blanc, que les acteurs passent au second plan. En fait, on est absorbé, tel un loukoum sur du sopalin, par la vacuité du film, et ça fait du bien. C'est un repose-neurone comme on en voit rarement. Un bon rythme, des blagues, aucune mais alors aucune situation stressante ou imprévue, un coupable connu depuis le début. Bref, tout se déroule bien et moi j'aime bien quand un plan se déroule sans accroc.

MAIS BREF.

En gros, pour résumé le feeling nous avons là un pur divertissement, le genre de film qu'on peut regarder sans qu'un coup de téléphone vienne nous agacer, à vrai dire on peut même discuter avec quelqu'un pendant qu'on visionne ce film. Si on devait faire une analogie entre ce film dans le monde du cinéma avec, par exemple, le monde de la musique, ça serait une musique d'ascenseur. Le truc apaisant qui passe bien mais dont on se cogne royalement.

MAIS BREF.

Ne boudons donc pas notre plaisir et assumons de vouloir faire la patate de canapé. Il va faire chaud la semaine prochaine, alors franchement, posay comme la roche, avec un bon pot de glace, c'est le film parfait.

Murder Myster est un film de 2019 réalisé par Kyle Newacheck et Anne Fletcher, parce qu'un seul réal. pour un film de cette envergure ce n'est n'était pas assez, et qui nous propose au casting Adam Sandler et sans reproche, Jennifer Aniston, Luke Evans, Gemma Arterton et Kutsuna Shiori.

C Ya

Fleabag #2
Dans la catégorie Séries, publié par Guns le 04 juin 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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Sac de Noeud version 2.0

 

 

6 étoiles

Notez que cet article parle de Fleabag, saison 2, pour l'article sur Fleabag, saison 1, c'est par ici

Histoire

 

Nous retrouvons Fleabag quelques temps après ses déboires amicaux, sentimentaux et familiaux. Son café marche plutôt bien, elle n'est plus fauchée comme un champ de blé à la moisson, et grande nouvelle, son père va épouser sa belle-mère, la marâtre artiste qui hérisse le poil de tout le monde. Fleabag fait alors la rencontre du prêtre qui va s'occuper de la cérémonie.

Critique

 

Fleabag est une série que j'avais trouvé vraiment bien, du genre qui file le smile, tout en étant très très loin d'être superficielle. Pour la saison 2, qui vient 3 ans après la sortie de la première, on ne savait pas trop à quoi s'attendre, et une certaine appréhension pouvait poindre. Quand on démarre aussi bien, on s'enfonce souvent.

 

Petit regard en coin à l'adresse du spectateur

Brisons-là le suspense, qui n'en est pas vraiment un si t'as vu la note en début d'article, le pari est réussi. La saison 2 est excellente. Légèrement (hahem) moins tragique que la saison 1, elle va permettre d'aborder la complexité des personnages secondaires, à commencer par la famille, au travers de la relation de Fleabag avec son père. Aussi avec sa soeur Claire, dont le couple commence fortement à péricliter, et qui, toujours dans la rigidité cadavérique qui sied à une femme forte, anglaise et impassible, commence à donner du mou et montrer des signes d'humanité.

 Alerte, quelques spoilers à suivre.

L'humanité est bien le maître mot de Fleabag, on navigue dans des eaux troubles, un coup en haut, un coup au creux de la vague, Fleabag nous renvoie à chaque moment à des instants de notre vie, réelle ou fantasmée. Cette humanité est ici confrontée à quelque chose de plus grand, puisqu'au divin. En effet dans cette saison, Fleabag tombe amoureuse. Il ne s'agit pas d'un coup d'un soir, mais elle tombe vraiment amoureuse, et comme il s'agit du prêtre, forcément, cela créé une tension dramatique qui touche à la grâce : le prêtre va devoir choisir entre elle et Dieu. Rien que ça.

Je ne vous ferais pas l'affront de vous éclairer sur ce point, précipitez-vous sur Fleabag, une excellente série, comme on en voit rarement. Chaque plan est bien pensé, les acteurs sont excellents (avec des caméos sympas, comme Kristin Scott-Thomas cette saison). L'interaction avec le spectateur, au travers d'apartés adressées à la caméra, nous tire vraiment au sein de l'histoire, on est le confident secret et imaginaire de l'héroïne (avec une subtilité cette saison, c'est que le prêtre nous crame).

 

Something's rotten in petitfour

Cette saison 2 est vraisemblablement la dernière, il ne devrait pas y en avoir d'autres, puisque d'une part Fleabag, après avoir appris la vérité sur la fameuse statue volée à la saison 1, s'en sépare (acte fort si l'on en croit tous les thérapeutes de la terre), et d'autre part, alors que la caméra (nous) s'apprête à la suivre, elle nous intime de rester à notre place et de ne plus nous immiscer dans sa vie privée, nous la subconscience qui l'accompagnons depuis ces 12 épisodes emprunts de magie.

 

Fleabag, une série en 2 saisons de 6 épisodes chacune, avec Phoebe Waller-Bridge, Bill Paterson, Sian Clifford et Andrew Scott, à voir sur Amazon Prime Video.

Notez que cette série, avant même la sortie de la saison 2, s'est vu portée en remake par Canal+ sous le titre de Mouche. Je n'ai pas vu cette dernière, je ne jugerai donc pas, mais je ne vois aucun intérêt à la chose, Fleabag se suffit à elle-même, et je pense que le public français est apte à apprécier une série anglaise...

C Ya
Guns

Game of Thrones
Dans la catégorie Séries, publié par Guns le 24 mai 2019, dernière modification le 24 mai 2019
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Une chanson de glaçons et de flammèche

 

 

3 étoiles

 

Histoire

 

Une lutte de pouvoir pour accéder à un trône dans un royaume assez glauque niveau ambiance et climat.

Avis

 

Voilà, le dernier épisode de la dernière saison diffusé, il est l'heure de faire un bilan de ces très longues et fastidieuses années. J'aurais pu rédiger un avis par saison, mais j'ai préféré conserver mon énergie pour tout condenser, après tout c'était déjà long à voir, pas de raison que les articles qui en parlent soient longs à lire.

Situons déjà un peu ce qu'est Game of Thrones, GoT pour les intimes et surtout pour ceux qui écrivent dessus, parce que c'est bien plus court à taper. Il s'agit d'une saga littéraire écrite par George R.R. Martin, en un certain nombre de volumes. Certain prend ici tout son sens, car la série a débuté alors que la saga n'était pas (n'est pas, à l'heure où j'écris ces lignes) terminée au niveau des romans. Manque de chance, malgré la longueur de la série, qui s'étale tout de même sur une décennie, l'auteur n'a toujours pas terminé son oeuvre. Coup de chance (bien foutu le karma) l'auteur participe activement à la série, il en est même producteur exécutif. On a donc la vraie histoire à la fin.

Enfin. On suppose, parce que cette fin, construite comme une fin et un épilogue, nous fait penser à une fin de livre (ce qui ne va pas du tout pour une série, mais j'anticipe la suite de mon article). Cependant vu les réactions mitigées, pour ne pas dire désappointées, il est possible que George change son fusil d'épaule et nous ponde une fin différente. Que sera sera et tutti quanti.

Quand les acteurs avaient encore de la gueule et la foi

Si on est encore dans le flou niveau bouquins, niveau série, ayé c'est fait, on a donc 8 saisons, avec un total de 73 épisodes. Chacun de ces épisode a une durée qui varie entre 47 et 82 minutes. Ca fait au final un bon nombre d'heures de divertissement, et surtout, vu que la boucle est bouclée (ou presque, on verra plus tard), je peux enfin en parler en détail, ou pas trop en détail.

Déjà, notons un premier élément important : chaque saison, chaque épisode au sein de chaque saison, chaque moment au sein de chaque épisode, a donné lieu à une ou plusieurs théories, du complot ou pas, au fil des diffusions. A posteriori, on retrouve encore de ça de là un nombre hallucinant de théories pour expliquer le pourquoi du comment de chaque action, de chaque phrase, etc. Ces lectures sont sûrement très intéressantes, encore que selon moi le mieux est que chacun se fasse son opinion sur les sombres desseins de l'auteur, et cherche à comprendre si oui ou non George avait prévu telle action de l'épisode 508 quand tel personnage de l'épisode 202 disait telle chose. Bref, tout ça pour dire que perso, je ne m'y pencherais pas, ce n'est pas le propos de cet article, son seul propos est de vous donner mon opinion sur la série, à savoir si j'ai trouvé ça bien, ou non. La note en haut de page vous spoilant un peu mon avis...

En ce lieu en ce temps, on sait se saper classe, je souhaiterai que ce soit pareil ici et maintenant

Et justement copains ! En parlant de spoilers, je ne compte pas prendre de pincettes à chaque instant de mon texte, donc à partir de maintenant, le texte qui suit peut être (et sera en fait) émaillé de spoilers, ce qui ruinera complètement votre visionnage de la série si vous ne l'avez pas encore vue.

Donc, même si je n'en pense pas moins, si vous n'avez pas vu la série, barrez-vous !

Maintenant que nous sommes entre gens bien, qui sont à jour dans leur watchlist, allons-y. Au début de la série, je n'étais déjà pas folichon, mais je me suis forcé parce que bon, c'était le hype du moment. Donc après 2 ans de réticences j'ai craqué et j'ai pu plonger dans l'univers de fantasy de George. Assez fan de la fantasy, j'avais déjà tenté la lecture du premier tome, un des rares romans que j'ai reposés au beau milieu en me disant que c'était franchement à chier.

L'arc narratif de la secte qui ne sert à rien dans la série

Oui j'assume, après on m'a dit, quelques années plus tard, que la traduction des deux premiers tomes était moisie, ce qui me laisse penser que je vais surement, un jour, reprendre la lecture et me forcer à passer le cap, comme je l'ai fait pour les deux premières saisons de la série. Car oui, il faut se forcer un peu. C'est relativement pénible, parce que je ne veux plus être vulgaire, je l'ai déjà été au paragraphe précédent. Quelqu'un comme moi cherche toujours à se raccrocher à des passages sympas pour tenter de voir le positif des choses, et heureusement, il y en a quelques-uns. C'est d'ailleurs ce qui a pu faire la force de GoT, c'est de sortir quelques scènes clés, quelques moments forts, au fil des saisons, pour faire plaisir aux gens comme moi qui pense que pour le reste, l'histoire est quand même bien moisie.

Aussi, ne boudons pas notre plaisir quand, au sein des 8 saisons, des scènes bien plaisantes sont là :  Daenerys qui devient reine après avoir tenté de se cramer avec ses oeufs, les noces pourpres, cersei qui crame tout le monde. Bref, on l'aura compris, quand il y a un peu de cruauté, ce n'est pas pour me déplaire.

Pour vous situer, l'actrice est sur une caisse dans un studio où tout est vert

Quelques-unes de ces scènes sont bien supportées par un énorme boulot d'effets spéciaux, qui donne toute la sève à la série on réussissant l'exploit de nous plonger vraiment dans cette époque indéfinie (mais bon on nage en fantasy médiéval tout de même) et ce lieu indéfini, avec ses châteaux improbables, ses créatures improbables, ses tenues improbables (mais super performante, par exemple, on nage très bien sur plusieurs kilomètres avec des fringues en cuir de là-bas...).

Puisqu'on en est à parler de ce qui est réussi, parlons aussi de l'élément le plus marquant de toute la saga : le générique. Cet air est entré définitivement dans la tête de millions de gens, qui pendant des années se sont mis à freezer en l'entendant, en se disant "what wait what", et qui en se précipitant vers la téloche se rendent compte que certains s'en servent pour d'autres choses (hein w9...). Bref, je vous invite à aller voir le nombre hallucinant de reprises et autres covers sur Youtube.

Winter is coming et on se pèle

Bon maintenant parlons un peu des choses qui fâchent. Déjà, comme mentionné un peu plus haut, on est obligé de se raccrocher à ce qu'on peut parce que globalement, c'est pénible, c'est assez mou, tout en étant assez crispant en même temps. C'est émaillé d'incohérences tout du long, des gens plutôt biens n'arrivent pas à foutre un coup de poignard au bon moment, d'autres qui semblent intelligents n'arrivent pas à comprendre qu'on peut les empoisonner, etc. Passe encore, c'est du détail me dira-t-on.

Soit. Don't acte. Cependant, on a quand même des parties qui nous sont vendues comme très importantes, par exemple la banque qui finance tout ce petit monde, dont on n'entend plus parler du jour au lendemain. C'est énervant. On a un culte des morts qui forme des badass, qui se fait couilloner mais qui n'arrive pas (ne cherche pas vraiment) à se venger, et d'ailleurs eux on se demande bien ce qu'ils deviennent.

J'aime bien cette image, alors je vous la partage, je suis comme ça

Bref. On attend plein de réponses à plein de questions qui nous sont posées, et on ne les obtient jamais. Enfin, disons que pendant longtemps on pensait les avoir avec les dernières saisons.

Et là, c'est le drame. Cette dernière saison, qui nous a été vendue comme la plus chère (comme si c'était gage de qualité) et qui a nécessité 2 ans de tournage, est arrivée avec seulement 6 épisodes, pour tout boucler.

Déjà, la fin de l'arc narratif avec les marcheurs blancs, qui était le deuxième point le plus important de toute l'histoire (le premier étant la quête du trône) aurait pu faire l'objet d'une saison entière. Là non. On a un premier épisode qui ne sert à rien, ce sont des retrouvailles, c'est gnangnan au possible on a envie de se tirer une balle en voyant un épisode aussi désolant de futilité. Reste plus que 5 épisodes. Pendant ce temps chez Cersei : rien. Ensuite, deuxième épisode, encore des retrouvailles, et l'arrivée des marcheurs, pour nous vendre, attention, qu'au prochain épisode on aura la bataille du siècle.

Ok, mais osef total. Déjà là, on nous a perdu. Ensuite, la bataille avec les marcheurs blancs, on en a déjà eu. Mais attention, celle-ci est topissime.

Le mec badass mais au final qui se fait ken par une môme d'1m37

Vous connaissez cette sensation quand on vous promet un truc dément et que c'est juste bien ? Par exemple ça fait 30 ans que vous attendez de goûter du caviar, puis en fait vous trouvez ça un peu dégueu. Ben là c'est pareil. La bataille (outre qu'on n'y voit queud) est ridicule. On protège les femmes et les enfants d'un mec qui réveille les morts en les installant dans ... une crypte. Yeah. On prépare à tenir une attaque, voire un siège, en installant les combattants... en dehors de l'enceinte. Ok. Bref, la bataille était le meilleur moment de la saison 8 jusqu'alors, c'est pour dire qu'on était tombé bien bas. Rappelons qu'un dragon ça a une flamme qui fait fondre la roche, et Snow se cache derrière un caillou pour échapper au feu du dragon zombie (oui on est plus à ça près).

Et la fin de cet épisode, bien comique, aurait pu nous être mieux expliquer, mais non, tout a été rushé (on se croirait avec un pompe sur Italy). Bref, Arya élimine le seigneur blanc, oklm, no soucy, on se demande pourquoi elle n'a pas été le dézinguer avant si c'était aussi simple pour elle.

Et là, avec une scène grotesque, on fini ce pan de l'histoire du royaume, winter came and it was not very very froid en fait.

Là, le lecteur avisé qui me connait sait que c'est foutu, on m'a perdu. Mais là suite est tellement déplorable, qu'on a envie de prendre la main dorée de Jamie pour aller gifler George et ses potes. Daenerys qui devient folle, ok, c'était dans le contrat. Jon qui comprend rien à rien, ok, c'était dans le contrat. Bon. Je n’entre pas dans les détails (par exemple l'entrée secrète que Jaime emprunte pour aller sauver Cersei, qui est tellement secrète qu'elle n'est pas gardée, mais y'a quand même un crétin qui vient y allumer des torches tous les jours visiblement) parce que c'est navrant. Mais il faut savoir admettre quand un moment un agréable, et là, le bbq de Daenerys était un de ces moments, même s'il a été gâché par la mièvrerie américaine qui consiste à nous montrer une môme avec son petit cheval blanc en début d'épisode, toute cramée à la fin, pour bien insister sur l'immoralité de l'action (alors que perso, j'approuve totalement).

Une armée d'imaculées

Si tu te souviens au début de cette longue diatribe, j'ai parlé d'une fin et d'un épilogue, et du fait que ça n'allait pas. Oui. Imagine la scène (mais bon, si tu lis ceci c'est que tu l'as vue, sinon t'es pas net) : Ver Gris est prêt à buter tout ce qui s'oppose à sa reine, et là, Jon la bute, le dragon (après nous la jouer bambi en remuant le cadavre chaud de sa môman du bout du museau) crame le trône (lol là aussi) et embarque le corps. Là t'as deux possibilités : pas de cadavre, pas de crime, donc Jon est peinard et s'invente un truc pour devenir roi et réparer toute la merde, soit il est assez débile pour dire qu'il a planté un couteau dans le coeur de la blonde et ver gris le trucide immédiatement. Et non car ...

... Clap de fin. Fondu au noir. Clap de début d'épilogue. Guns fondu.

On retrouve notre Tyrion préféré, toujours vivant mais prisonnier des immaculés, et on apprend que Jon l'est aussi.

WAIT WHAT ?

Oui, apparemment les immaculés se sont dit "tiens, si on ne tuait personne, qu'on restait 4 mois dans une ville en ruine à bouffer des cailloux, en attendant que les bouffons du coin viennent, nomment un roi, à qui on obéirait illico parce que nous, ce qu'on aime, c'est obéir". Oui. Plus con on ne fait pas.

Ha si on fait... tant qu'à y être, si on réunissait les seigneurs restant de westeros, pour qu'ils écoutent un nain prisonnier leur dire quoi faire. Qu'ils obéissent. Que Sansa décrète l'indépendance de son trou "mais bon bisous frérot et bon courage pour diriger les 6 royaumes", etc. On nage en plein delirium tremens. Bref, Jon retourne chez les sauvageons, Sansa chez elle, maintenant sheiszelaw. Bran est roi, les immaculés rentrent chez eux (pour faire quoi, avec qui, on ne sait pas, pourquoi on aurait une réponse après tout). Les Dothrakis, on imagine qu'ils se sont barrés en traversant la flotte à dos de cheval. Non par contre, après une scène ou Arya se la joue Charlie Sheen dans hot shots 2, on sait qu'elle va explorer l'ouest (que personne n'a jamais été voir, parce que, faut pas pousser, l'est ok, l'ouest on n'ira pas!). Bran va chercher le dragon restant. Et vous avez là déjà 2 spinoffs certainement en préparation.

Bref, une épisode d'une déception rare au sein d'une saison d'une déception rare. Et je ne parle même pas de la navrance des effets spéciaux, pourtant le point fort de la série. A la fin les navires de guerre font tellement faux qu'on est choqué et on en louperait presque les déchirants adieux de la famille Stark.

Au final, c'est une série qui vaut le coup d'oeil pour la densité de son divertissement, principalement sur les saisons 2 à 6. Comme vous pouvez le voir sur les photos, elle a su mettre en images (fortes) une vision de fantasay comme rarement on a pu en voir. Mais elle a été sabotée à partir de la 7 pour finir comme une grosse bouse en saison 8. L'avis mitigé vient de cet énorme gâchis, sinon à la base c'était bien fendard.

Bon courage aux acteurs pour trouver d'autres rôles après ça. Bisous.

 

Game of Thrones est une série en 8 saisons, de 2011 à 2019, et 73 épisodes, créée par David Benioff et D.B. Weiss sur la base des romans de George R.R. Martin.

C Ya
Guns