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Les articles de la catégorie Cinéma (annuler)
Pas un bruit
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 26 octobre 2018, dernière modification le 26 octobre 2018
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Hush Hush

 

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Pas un bruit est un petit thriller divertissant qui se conforme aux codes du genre. Huis clos dans une baraque perdue au fond des bois, dont l'occupante est sourde et muette ce film se laisse regarder voire apprécier principalement de par la performance de son actrice principale Kate Siegel, co-scénariste également.

 

 

Résumé détaillé pour meubler

 

Comme je n'ai pas grand chose à dire sur le déroulé de ce film d'une petite heure trente, je vous balance un résumé détaillé. Maddie Young est écrivaine, sourde et muette suite à une méningite contractée à l'âge de 13 ans, elle s'est retirée dans les bois parce que la ville était assourdissante. Oui bon. Sa voisine vient lui rendre visite, ce qui nous laisse comprendre déjà plusieurs choses : a) elle n'est pas si isolée que ça et b) sa voisine fournira l'expandable nécessaire à situer l'action. Le soir venu, Maddie range un peu sa cuisine, ce qui est, on ne le dira jamais assez, une activité de gens qui cherchent la merde. Fatalement, sa voisine arrive sur sa baie vitrée comme un insecte sur mon pare-brise. Maddie étant sourde, elle n'entend pas le désespoir de sa voisine qui se meure, tout d'abord attaquée au carreau d'arbalète puis poignardé quelques fois pour parachever le taf. Le meurtrier de la voisine se rend alors compte que la maison sur laquelle il est tombé a pour occupante sa future victime.

Car oui ami lecteur, si la voisine ne s'était pas précipitée comme une débile chez notre copine sourde et muette, rien de tout cela ne se serait passé. Comme quoi les voisins, c'est une plaie.

S'ensuit alors un jeu de chasse haletant entre le meurtrier et sa proie facile.

 

Quand ton livreur de pizza livre à Halloween

 

Avis moins détaillé parce que ma montre fait du bruit quand je tape et que ça m'agace

 

J'ai volontairement exagéré le côté haletant dans mon résumé, parce qu'en réalité on est sur un petit thriller tellement codifié que tout, absolument tout,se devine mille ans à l'avance. On est dans l'attente de ce qui va se dérouler et soyons honnête, on n'est jamais déçu. Le côté positif c'est cette absence de déception, car c'est bien réalisé, très propre, tout se met en place comme il faut (tel accessoire qu'on avait vu tomber de façon pas du tout anodine au début du film se révèle fondamental, etc.). De l'autre côté, c'est un peu dommage car jamais on ne sursaute et jamais on ne ressent la même tension, ce qui pour un thriller est selon moi un constat d'échec, d'où ma note pas super élevée.

 

Victime

 

Au final, ça se regarde, ne boudons pas non plus notre plaisir des petits films bien fait, mais j'aurais souhaité vibrer un peu plus, voire m'accrocher à mon coussin.

 

Bisous

 

Pas un bruit est un film de Mike Flanagan réalisé en 2016, avec Kate Siegel et John Gallagher Jr.

 

The Babysitter
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 25 octobre 2018, dernière modification le 25 octobre 2018
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Maman, j'ai râté l'avion de chasse

 

Tout d'abord, le verdict !

 

 

 

Voilà, c'est dit.

 

L'affiche qui spoile tout, même avec son logo...

 

Pour ceux qui veulent aller plus loin, The Babysitter, c'est un film horrificomique, du genre un peu Scream, c'est à dire qu'on prend les codes du genre "horreur" un peu bidons, pour ne pas dire complètement clichés, puis on saupoudre d'humour pour bien faire rire et retirer toute tension, ce qui nous donne un film agréable à regarder, divertissant et totalement oubliable.

 

Trailer

 

Plot : (qu'on peut appeler aussi scénario dans le cas présent, car il doit pas être bien plus long) Cole (Judah Lewis) est un jeune garçon de 12 ans qui souffre de phobies, ce qui, dans l'amérique actuelle, est synonyme de sous-merde bonne à être hué si ce n'est tué. Honte à lui, on est sûr qu'il ne serait même pas capable de tuer à main nu un ours brun et pourtant les ours, ils cherchent la merde. Ce garçon est un des derniers à avoir encore une babysitter, Bee (Samara Weaving) qui s'avère être une jeune femme bien sous tous rapports. Sauf qu'au final les choses sont un peu plus compliquées, et Cole va devoir se trouver un courage tout neuf pour mettre en déroute sa babysitter de rêve qui est en fait un cauchemar. Ceci n'est pas un spoil, c'est la punchline de l'affiche ...

 

C'est la salsa du démon

 

Réglons tout de suite l'aspect technique, c'est propre, c'est net, c'est fun. Voilà c'est réglé, il n'y aura d'Oscar pour personne. Le film est porté par un bon rythme et des acteurs sympas, ce qui nous fait passer un bon moment. Bien ajusté, le film fait dans les 1h20 ce qui est un excellent format, plus long on se serait lassé.

 

Babysitter babysittant sur une plage

 

Ce film n'est pas sans nous rappeler Maman j'ai râté l'avion, avec un enfant qui met en place quelques pièges pour s'en sortir. La légère différence ici, c'est qu'on gère quelques hectolitres de sang, un poil de barbarie, et qu'on a la chance qu'il n'hurle pas comme un chio qu'on aurait envie d'euthanasier.

 

On notera quelques seconds couteaux (pun intended) de marque, comme Bella Thorne ou Hana Mae Lee, qui viennent faire les pitres pour notre plaisir mais surtout le leur.

 

Bella Thorne et monsieur propre jeune, à l'époque des cheveux

 

Bref, si on a rien de mieux à faire, ce film se laisse regarder avec plaisir. Il n'a aucune prétention et c'est une qualité.

 

Bisous

 

Babysitter babysittant sur un parquet

 

I spit on your graveS
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 10 août 2016, dernière modification le 10 août 2016
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On notera que j'ai mis un S au titre du film. Pourquoi ? Simplement parce qu'il ne s'agit pas d'une critique du film de 2010, ni une critique du film de 1978, mais plutôt une sorte d'étude comparative entre les deux qui cherche à montrer qu'on vit dans un monde de merde et que d'mon temps s'té mieux avant.

 

 

Déjà petit préliminaire, la note du film de 1978

 

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Et maintenant la note du film de 2010

 

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Wow, la même note, alors que se passe-t-il ? Simple, nous avons dans les deux cas un film tout à fait regardable, qui ne pète pas trois guiboles à un canard.

 

L'histoire

 

Jennifer est une jeune écrivaine qui cherche à louer un gîte tout mignon pour y trouver calme et inspiration. Croisant la route d'une poignée de rednecks (*jette un oeil du côté de Délivrance*) elle a le malheur de se faire violer. Plusieurs fois. Et comme c'est pas très joli joli tout ça, les violeurs décident d'en finir parce que pas de corps = pas de crime, c'est connu.

 

On sent la provocation

 

Oui l'histoire est la même pour les deux films, il y a cependant quelques variantes qui justifient justement cet article.

 

Ce qui justifie cet article (qu'on se le dise)

 

Attention, ça va spoiler. Le film de 1978, judicieusement intitulé "Oeil pour Oeil" (parce qu'on ne crache pas sur les tombes si on n'est pas Sullivan) est un film classique du genre "Rape and revenge". Alors pour les néophytes, oui il s'agit d'un genre à part entière, qui a notamment inspiré Kill Bill (pour ne citer que lui mais bon, y'en a un paquet.

 

Réalisé par Meir Zarchi avec Camille Keaton en vedette déterminée à laver son honneur, le film de 1978 nous dépeint la même ruralité pourrie de l'amérique des années 70, comme on a pu la croiser dans Délivrance (re) ou même dans Rambo quand le pauvre se fait conspuer par les méchants rednecks. Bref, c'est gai et le film rend bien cette ambiance, sans être plombé par la gravité de la situation. Ce qui est parfaitement normal, puisque ce n'est pas grave d'aller écrire dans un gite. C'est même agréable.

 

S'ensuivent les viols, et là c'est moins agréable. Filmé avec un certain réalisme et une réelle violence, qui apparentent le film à un snuff, le film nous montre surtout comme les choses peuvent vite basculer, entre une jeune femme qui n'a rien demandé à personne et un groupe d'hommes sous testostérone qui s'emmerde.

 

Suite à cette séquence, va commencer le fameux "revenge", et c'est un peu le truc qu'on attend. Et là on découvre ce que la jeune femme découvre elle-même : des mecs un peu paumés mais normaux, du style à avoir une famille, à aimer leurs gosses, et qui, individuellement, n'acceptent pas ce qu'ils ont fait et rejette là faute sur "le fameux copain, c'était son idée".

 

La bonne nouvelle c'est que leurs explications vaseuses n'ont aucun effet sur la frêle et délicate jeune victime, qui nous montre comment réagir quand on est emmerdé par une troupe de dalleux.

 

La qualité du film de 1978 réside dans la force du personnage, l'authenticité des actes (que ce soit les viols ou la vengeaison de copine), le rythme donné à l'ensemble. Après ça reste un film de genre, donc super télégraphié et on s'emmerde un peu, d'où la note moyenne.

 

 avant / après

 

Maintenant, abordons le film de 2010. Réalisé par Monroe, avec Sarah Butler. L'histoire est la même, sauf que cette fois la police y est mêlée. Message politique ? On s'en fout, le film aussi. On a plutôt l'impression d'une surenchère du nombre. Pourquoi faire ? Simplement parce que là, si on est dans le même film, on est plus à la même époque. Les Saw sont passés par là.

 

twa saw? sté des mous à côté de ce que je vais te faire

 

Oui, la partie vengeance est déplorable. C'est gore, c'est marrant, mais c'est quand même complètement con. Là où Jennifer78 tuait d'une façon crédible (un coup de hache dans la tête, c'est crédible), Jennifer10 elle arrive à soulever un homme de 90 kg avec ses mimines pour l'épingler sur un système très sophistiqué afin de le laisser crever lentement fondu dans la soude. Oui tu as bien lu, Mr T est passé par là pour la bricole, ou alors elle a passé beaucoup de temps en colonie à construire des pièges.

 

Qu'on ne se méprenne pas, je ne dénigre pas la force de la fille, après tout elle doit être super énervée, mais les éliminations sont une succession de séquences un peu gore, et qui n'offrent donc aucune crédibilité.

Par ailleurs, dans le film de 1978, il y avait un discours intéressant, l'un des violeurs indique que, s'ils ont fait ça, c'est qu'ils n'ont fait que suivre les signaux que la fille envoyait (genre le gros néon accroché dans son dos "violez-moi"). Ce genre de petite phrase tentait déjà à l'époque de signaler une culture du viol, et la très fameuse défense classique des violeurs : "en fait elle le voulait". En ce sens, le film a plus d'intérêt.

Dans le film de 2010, queud. Pourtant cette culture du viol est toujours présente, suffit d'ouvrir un papier pour s'en rendre compte. Alors pourquoi ne pas profiter d'un film de ce genre pour justement aborder (même légèrement hein, je sais qu'on est pas dans un pamphlet non plus) le sujet ? Déjà ça aurait donner un peu plus de saveur au film. Là en toute sincérité on a l'impression que le viol n'est qu'un prétexte, genre c'est pas important, ce qui l'est c'est qu'elle dézingue les mecs.

 

"much"

 

Bref, je colle la même note parce que le jeu de Sarah Butler est très impressionnant. Le film est assez bien filmé et il ne pêche que par ce léger excès de gore qui dessert son propos

 

J'ai rien compris pourquoi tu racontes ça

 

Oui, ça s'appelle un rambling c'est donc normal. Le but de cet article et donc le ...

TL:DR; est qu'on a deux films identiques, l'un étant le remake de l'autre, et que notre époque est bel et bien foutue car elle s'attache à la forme (violente, vide de sens) plutôt qu'au fond (renforcer notre prise de conscience sur le viol).

Voilà, ça fait du bien de râler contre notre époque. Pour l'histoire, notez que la version 2010 a bénéficié (peut-on dire ça ...) de 2 suites.

 

Hunger Games, le film.
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 20 mars 2014, dernière modification le 10 juin 2015
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Il était une fois un film assez génial qui s'appelait Battle Royale, et dans lequel des jeunes gens étaient envoyés s'entre-tuer sur une île. J'ai souvent dit que la menace d'une telle épreuve, si elle existait, nous apporterait son lot de tranquillité rapport à ce que de nos jours ma bonne dame il n'y a plus de jeunesse.

 

 

 

Et puis vint une trilogie littéraire, bref 3 livres, s'appelant Hunger Games, aka les jeux de la faim (à ne pas confondre avec les jeux de la fin, même si pour le coup, ça colle). Devant le succès considérable de cette trilogie, dont je ne vais pas parler aujourd'hui, nos potes les requins des bois saints se sont dit "on va se faire de la maille en transformant ce bouquin en bon gros film".

 

Je ne vais pas parler des 3 livres, mais je vais forcément parler du tome 1, puisqu'après tout c'est lui qui est transposé au cinéma dans ce premier volet nous détaillant la destiné de jeunes gens qu'on envoie se battre à mort dans une arène (ça ne vous rappelle rien ? si ? c'est normal, mais selon l'auteur Suzanne Collins, c'est purement fortuit, la fortuité™ étant notre meilleure amie.

 

Allez, la note !

 

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Bref, pour poser rapidement le scénario, une sorte de guerre cataclysmique a anéanti la terre et tout ce petit monde s'est réorganisé. Par la terre, on comprendre les Etats-Unis puisqu'on sait tous qu'en dehors de ces frontières, il n'y a rien que l'eau qui tombe dans le vide de l'espace, d'ailleurs le pays est le centre de la terre qui elle-même n'a été créée par Dieu qu'il y a 6000 ans à peine.

Nous avons donc une capitale qui s'appelle Capitole (parce que l'appeler Capitale ça aurait trop fait l'auteur qui se casse pas trop la tête), et puis des districts, sorte de régions dont chacune est productrice de quelque chose (charbon, bois, café, esclaves sexuelles...).

Afin de ne pas retomber dans la guerre abjecte, le capitole impose que chaque année se déroulent les jeux de la faim : un garçon et une fille, âgés entre 12 et 18 ans, sont péchos au hasard et envoyés se faire trucider.

 

 

Voila la trame, du moins du tome 1.

Qu'on ne se méprenne pas, c'est de la littérature pour ado soi-disant, moi je trouve que c'est plutôt jeune adulte, c'est en effet assez violent, y compris dans les concepts. Cependant toute littérature pour ado que ce soit, la trilogie se lit bien, est très agréable, voire prenante. En clair, j'ai bien apprécié ces livres.

 

 

 

Le film quant à lui, peut être vu dans deux conditions possibles : soit la condition A) on n'a pas lu le livre, on découvre alors le film, soit la condition B) on a lu le -les- livre(s) et dans ce cas on est en terrain conquis.

 

La bonne nouvelle, c'est que quelle que soit la condition, on est déçu.

 

 

En effet, soit on n'a pas lu le livre, et alors on est plongé dans un univers assez dense, dans lequel on ne comprendra rien ou presque des relations entre les personnes, des situations (par exemple, est-ce vraiment explicite que le district 12 crève la dalle ?), sentiment aggravé par des raccourcis hallucinant pris par la production. Soit on a lu le livre et on est forcément déçu de la façon dont sont traités certains passages, et déçu également par Jennifer Lawrence, qui a simplement 20 kilo de trop.

 

 

Je ne suis pas en train de faire l'apologie de l'anorexie, mais dans le contexte, Katniss (la fille du feu) est supposée crever littéralement de faim, chasser deux trois bestioles de temps en temps pour tenter de survivre tout en passant des périodes entières sans bouffer, elle est maigrelette au possible. Elle n'est pas supposée avoir le teint rose et la joue rebondie.

 

Pour le reste, le film est assez fidèle dans l'ensemble, un peu moins brut que le livre et c'est dommage. La réalisation est merdique et la caméra donne la gerbe, en particulier au début du film. On ne sait pas trop pourquoi ce parti pris de coller un parkinsonien à la cam', mais bon, c'est certainement stylé dans un monde parallèle.

 

Au final, ce film se laisse voir, il est assez divertissant, il ne pose pas assez les jalons propres à l'univers et à l'ambiance du livre. Les acteurs sont pas très bons et peu crédibles, le tout rend l'ensemble trop "propret" par rapport à ce qu'on est en droit d'en attendre. La longueur du film aurait pu laisser penser que l'essentiel y était, mais en fait le film souffre d'un gros problème de rythme, c'est tout.

 

 

The Hunger Games (2012), un film de Gary Ross, avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson.

 

C Ya

Lemming
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 21 février 2014, dernière modification le 10 juin 2015
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Lemmings c'est avant tout un jeu, un vrai jeu comme on en fait plus, j'ai envie de dire du haut de mes presque 40 ans qui font de moi un ancêtre, mais un geek, mais un ancêtre. Un jeu fantastique où nos pulsions de dictateurs sont satisfaites puisqu'on nous donne une troupe de bestioles, les lemmings, et on doit en sacrifier un paquet pour en sauver un nombre minimum (toute coïncidence avec un régime communiste n'est pas fortuite).

 

 

Mais là, si on regarde bien, on n'a pas de S à la fin, il ne s'agit donc pas d'une troupe de rongeurs débiles, mais bien d'un seul. Avant de passer au reste, réglons la formalité de la note de LEMMING (tada)

 

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voilà c'est dit, c'est très moyen, moyen moins. Déjà, le film tente de nous mettre en tension, assez rapidement, et de créer une atmosphère oppressante, où le malaise transpire et où le ciel poudroie. Rayez la mention inutile. Si vous avez tout rayé, c'est bon, vous avez déjà vu le film.

 

 

 

En effet, le gros soucis c'est que le rythme pète tout. On s'embête lourdement, c'est pénible, et ça fait s'évaporer le malaise qu'on eu du mal à transpirer. On pourra noter que même les acteurs semblent s'ennuyer, c'est dire. Charlotte Gainsbourg est celle qui tire le mieux son épingle du jeu, mais franchement ça ne vole pas bien haut.

Les situations sont juste une succession de pénibilité (je devrais d'ailleurs me renseigner pour savoir si le fait d'avoir vu ce film ne peut pas me justifier d'un avancement de ma retraite). On tourne autour de cette histoire de lemming et on se prend à songer à quel point Ozon avait tapé juste avec son rongeur dans Sitcom, un vrai bon film.

D'ailleurs pour passer le temps ....

 

 

Si le réalisateur est le premier lemmings qui tombe dans ce niveau, promettez moi de ne pas le faire passer dans les IN.

Bref, j'ai tout de même pas non plus tout détesté, encore une fois, quelques scènes sauvent le film du navet total, et l'intensité donnée par Charlotte Gainsbourg à son personnage porte pas mal l'ensemble.

 

Au final, ça reste quand même à éviter si possible.

 

Lemming (2005), un film de Dominik Moll (qui m'avait déjà saoulé avec Harry ...), avec Laurent LucasCharlotte Gainsbourg et Charlotte Rampling.

 

C Ya

L'Histoire de Richard O.
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 11 février 2014, dernière modification le 10 juin 2015
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Voilà un film comme on les aime : le titre, l'affiche, la sélection à Venise, tout laisse présager d'un petit bijou de cinéma d'auteur indépendant français comme on adore, apportant sa pierre à l'édifice du savoir au travers d'une réflexion philosophique de haut vol et hautement indispensable.

 

 

En plus y'a Mathieu Amalric dedans, icone du cinéma contemporain, acteur engagé, torturé, incarné. Bref, ça ne peut être que du tout bon. Le cul sur l'affiche nous le confirme. Allez, la note avant de passer au reste ...

 

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Et oui, c'est à chier. Mais attention, vraiment. Pas le genre de film qui se rate pour pas grand chose, ou qui aurait pu être sauvé par quelque chose, ou .. bref, non, aucune excuse pour ce navet d'une débilité tellement affligeante qu'elle en devient nauséabonde.

 

 

Oui c'est le point le plus embêtant. On s'emmerde sec. Le film nous plonge dans les méandres érotico-mégalomaniaques d'un réalisateur barré. Le titre nous prévenait bien que l'on aurait une part d'érotisme (l'allusion à Histoire d'O) mais que ça servirait de prétexte à la paire Odoul/Almaric pour s'enquiller des filles les unes après les autres, sans tenant ni aboutissant, non. On a l'impression naïve que les mecs se sont dit, autour d'une bière, "tiens, si on se faisait un pr0n, ca serait-y pas fendard ?".

Oui mais il faut intellectualiser tout ça parce que sinon, c'est trop visible.

 

 

On a donc une sorte d'histoire sans queue (enfin si...) ni tête, où Almaric interprétant de façon calamiteuse un Richard en quête de filles pour son prochain film, et aidé par une sorte de mentor, grand escogriffe qui chope n'importe quelle fille dans la rue, comme ça, paf. 13 femmes plus tard, le film s'achève et notre souffrance également. Le film dure à peine plus qu'un moyen-métrage et pourtant on a l'impression d'avoir subi des heures de torture. Le blabla qui n'a pas de sens, qui se trouve placé là pour rallonger la durée, est entrecoupé de scène dont le côté cru est manifestement volontaire, peut-être pour nous exalter le message insignifiant de ce nanard.

 

Quoi qu'il en soit, ce film est à éviter. Rarement on a eu autant l'impression de perdre son temps.

 

L'Histoire de Richard O. (2007), un pseudo-film complètement loupé de Damien Odoul, avec Mathieu Amalric et Stéphane Terpereau puis un tas de figurantes.

 

 

C Ya

 

Shrooms, le film où on baille
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 05 février 2014, dernière modification le 10 juin 2015
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Shrooms, le film qui possède comme punch line "get ready to get wasted", qu'on pourrait traduire de plein de manière sympa, mais en fait on peut légitimement penser que c'est notre temps qu'on doit s'apprêter à perdre. Sans plus de suspense, et avant de dire tout le bien que je pense de ce film, on abrège la séquence notation.

 

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Voilà, c'est dit. Ce film est mauvais. En fait, depuis Blair Witch Project, qui m'avait vraiment fait plaisir, je me méfie des histoires en forêt avec des jeunes et des trucs maléfiques. Parce que c'est flippant. Et franchement, ça tombe bien, pour un film qui se prétend être flippant (la grosse tête de mort sur l'affiche est là pour nous en convaincre).

 

 

 

Plaçons un peu le plot du film : des djeunz, dont des jeunes filles élevées en internat catholique, veulent venir en europe se défoncer la tronche. La drogue c'est mal, voyez, mais bon, c'est des jeunes, ils veulent se défoncer, on ne va pas non plus jouer les flics dès le début du film. Non par contre, quand on est un jeune et qu'on veut se défoncer en europe, on va à Amsterdam. C'est tout.

Non, là, les jeunes vont se taper des champis dans le fin fond du trou du cul d'une forêt irlandaise. Oui je sais, vous vous dites qu'ils vont surement crever, mais que ça sera bien fait pour eux, parce que franchement, Amsterdam quoi.

 

 

Bref, nos quatre jeunes se retrouvent dans la foret, et après avoir rencontré deux autochtones (comprendre, les mêmes que dans délivrance, mais en plus consanguins encore) décide que ça serait bien pour leur trip de se confisquer eux-mêmes leurs téléphones portables (car il y a beaucoup d'antennes relais dans les foret irlandaises). On sent que les momes cherchent quand même bien à tous mourir.

 

Après un petit trip genre "on se raconte une histoire vraie qui fait bien peur et qui, ô coïncidence, s'est passée dans la bâtisse abandonnée qui se trouve à 400 mètres de là où on campe", tout le monde part se coucher. Le premier d'entre eux va alors mourir. Tada. On s'en doutait pas, mais en même temps le film dure 1h30 environ et on a un planning à respecter.

 

 

C'est l'hécatombe qui commence, la sent bien le côté surnaturel, avec des gros trips... sauf qu'en fait, les jeunes sont sous champis, donc on se doute très rapidement que le côté surnaturel est inexistant, d'autant que le spectateur attentif aura rapidement percuté l'intérêt de prologue (surtout que le prologue, on ne dormait encore complètement).

 

 

On se demande bien qui, en fait, serait le coupable de toutes ces atrocités, vraiment alors ça, quelle question on se pose presque de bout en bout. Surtout que de nombreuses fausses pistes sont à explorer.

Bref, le film est nul, on s'emmerde comme peu possible, les acteurs sont éprouvants d'amateurisme, on ne frémit à aucun moment (sauf après les bâillements mais ça c'est normal). L'éclairagiste a du être exécutée dès le début du tournage, vu que tout se passe dans le noir (ami réalisateur, si tu veux faire peur, le sombre c'est bien, mais si on ne voit rien, jamais, ben on peut pas avoir peur...).

 

 

Le seul point positif reste la vache. Oui je sais, là vous vous dites que ca n'a ni queue ni tête que je sorte ça maintenant, mais pourtant, ce fût le seul point positif du film.

 

 

La question ne se pose même pas pour ce film.

 

Shrooms (2007), un film pourri de Paddy Breathnach, avec Lindsey Haun, Jack Huston, Alice Greczyn (lurker ?), Maya Hazen (aussi ?)...

 

C Ya