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Hunger Games, le film.
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 20 mars 2014, dernière modification le 10 juin 2015
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Il était une fois un film assez génial qui s'appelait Battle Royale, et dans lequel des jeunes gens étaient envoyés s'entre-tuer sur une île. J'ai souvent dit que la menace d'une telle épreuve, si elle existait, nous apporterait son lot de tranquillité rapport à ce que de nos jours ma bonne dame il n'y a plus de jeunesse.

 

 

 

Et puis vint une trilogie littéraire, bref 3 livres, s'appelant Hunger Games, aka les jeux de la faim (à ne pas confondre avec les jeux de la fin, même si pour le coup, ça colle). Devant le succès considérable de cette trilogie, dont je ne vais pas parler aujourd'hui, nos potes les requins des bois saints se sont dit "on va se faire de la maille en transformant ce bouquin en bon gros film".

 

Je ne vais pas parler des 3 livres, mais je vais forcément parler du tome 1, puisqu'après tout c'est lui qui est transposé au cinéma dans ce premier volet nous détaillant la destiné de jeunes gens qu'on envoie se battre à mort dans une arène (ça ne vous rappelle rien ? si ? c'est normal, mais selon l'auteur Suzanne Collins, c'est purement fortuit, la fortuité™ étant notre meilleure amie.

 

Allez, la note !

 

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Bref, pour poser rapidement le scénario, une sorte de guerre cataclysmique a anéanti la terre et tout ce petit monde s'est réorganisé. Par la terre, on comprendre les Etats-Unis puisqu'on sait tous qu'en dehors de ces frontières, il n'y a rien que l'eau qui tombe dans le vide de l'espace, d'ailleurs le pays est le centre de la terre qui elle-même n'a été créée par Dieu qu'il y a 6000 ans à peine.

Nous avons donc une capitale qui s'appelle Capitole (parce que l'appeler Capitale ça aurait trop fait l'auteur qui se casse pas trop la tête), et puis des districts, sorte de régions dont chacune est productrice de quelque chose (charbon, bois, café, esclaves sexuelles...).

Afin de ne pas retomber dans la guerre abjecte, le capitole impose que chaque année se déroulent les jeux de la faim : un garçon et une fille, âgés entre 12 et 18 ans, sont péchos au hasard et envoyés se faire trucider.

 

 

Voila la trame, du moins du tome 1.

Qu'on ne se méprenne pas, c'est de la littérature pour ado soi-disant, moi je trouve que c'est plutôt jeune adulte, c'est en effet assez violent, y compris dans les concepts. Cependant toute littérature pour ado que ce soit, la trilogie se lit bien, est très agréable, voire prenante. En clair, j'ai bien apprécié ces livres.

 

 

 

Le film quant à lui, peut être vu dans deux conditions possibles : soit la condition A) on n'a pas lu le livre, on découvre alors le film, soit la condition B) on a lu le -les- livre(s) et dans ce cas on est en terrain conquis.

 

La bonne nouvelle, c'est que quelle que soit la condition, on est déçu.

 

 

En effet, soit on n'a pas lu le livre, et alors on est plongé dans un univers assez dense, dans lequel on ne comprendra rien ou presque des relations entre les personnes, des situations (par exemple, est-ce vraiment explicite que le district 12 crève la dalle ?), sentiment aggravé par des raccourcis hallucinant pris par la production. Soit on a lu le livre et on est forcément déçu de la façon dont sont traités certains passages, et déçu également par Jennifer Lawrence, qui a simplement 20 kilo de trop.

 

 

Je ne suis pas en train de faire l'apologie de l'anorexie, mais dans le contexte, Katniss (la fille du feu) est supposée crever littéralement de faim, chasser deux trois bestioles de temps en temps pour tenter de survivre tout en passant des périodes entières sans bouffer, elle est maigrelette au possible. Elle n'est pas supposée avoir le teint rose et la joue rebondie.

 

Pour le reste, le film est assez fidèle dans l'ensemble, un peu moins brut que le livre et c'est dommage. La réalisation est merdique et la caméra donne la gerbe, en particulier au début du film. On ne sait pas trop pourquoi ce parti pris de coller un parkinsonien à la cam', mais bon, c'est certainement stylé dans un monde parallèle.

 

Au final, ce film se laisse voir, il est assez divertissant, il ne pose pas assez les jalons propres à l'univers et à l'ambiance du livre. Les acteurs sont pas très bons et peu crédibles, le tout rend l'ensemble trop "propret" par rapport à ce qu'on est en droit d'en attendre. La longueur du film aurait pu laisser penser que l'essentiel y était, mais en fait le film souffre d'un gros problème de rythme, c'est tout.

 

 

The Hunger Games (2012), un film de Gary Ross, avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson.

 

C Ya