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Les articles de la catégorie Cinéma (annuler)
6 underground
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 18 décembre 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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Un film calme et reposant qui nous fait découvrir quelques régions du monde par son aspect touristique et instructif.

 

3 étoiles

Histoire

 

Un jeune milliardaire américain, soi-disant mort après un accident de voltige, décide de créer un groupe d'action, composé d'individus aussi morts que lui, pour réparer les injustices de ce monde (i.e. appliqué sa propre justice).

Critique

 

Bien entendu, à la lecture du plot, on devine tout de suite que les injustices ne se déroulent pas aux USA, faut pas pousser, par contre notre Robin des Bois lui, est bien américain. Encore une fois Go USA, même si l'équipe d'action-(wo)man est pour une fois polyculturelle.

Bang Bang Kill Kill

Ne perdons pas de temps, je vais faire court parce qu'il n'y a franchement pas grand chose à en dire. 6 underground est un film d'action à gros budget, réaliser par le spécialiste des films d'action à gros budget, Michael Bay. Vu le niveau d'expertise du mec, on sait à quoi s'attendre : un métronome calé à 200 bpm, des explosions, impacts, coups de feu/gueule toutes les 2 mesures et des acteurs qui n'ont pas beaucoup de texte au milieu de tout ça.

Kill Kill Bang Bang

Pour résumer le plus simplement du monde, on a à faire à un clip, en version longue. C'est très divertissant, même si ça flingue les yeux, les oreilles (et les couilles par moment). Les acteurs prennent du plaisir, et nous le font savoir. La musique accompagne bien les moments choisis, et l'ensemble et saupoudré de punchlines qui provoque de-ci de-là un sourire.

Pour autant, le film ne casse pas trois pattes à un canard, même si ça me ferait bien plaisir parce que je hais les canards. On passe un bon moment, moment qui s'évapore plus vite que le film lui-même. Si on aime les belles cascades, on apprécie d'autant plus.

Six Underground, un film de Michael Bay, sorti en 2019 et qui dure 2h08 tout de même, avec Ryan Renolds, Mélanie Laurent et quelques autres dont on se moque éperdument.

Maléfique, le pouvoir du mal
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 05 novembre 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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Le pouvoir du Maaaal (mais mignon)

 

 

0 étoile

Histoire

 

Dans le merveilleux monde où se trouve la Lande (ne surtout pas buter sur la préposition ou on change de film) Aurore décide, comme toute bonne princesse blanche hétéro, d'épouser le bon prince Philippe, sorte de sous-Ken des temps anciens. Mais la future belle-mère ne semble pas l'entendre ainsi.

Critique

 

Il est des films comme ça, qui sur le papier vous donnent envie. Voir Angelina Jolie, Elle Fanning et Michelle Pfeiffer se côtoyer dans une super-production, ça fait ressurgir le cinéphile naïf au fond de nous et on se dit "TIENS, SI J'Y ALLAIS". Le cinéphile caustique, qui côtoie le cinéphile naïf dans notre cerveau malade, lui, sait qu'il y a anguille sous roche : c'est du Disney et, si ce n'est pas gage de mauvaise qualité loin de là, c'est tout de même gage de méfiance.

Las, il aurait fallu se méfier au point d'entamer un moonwalk dans la file d'attente.

Déjà, dans la salle, que des fillettes. Je commence à transpirer et me demander si ce n'est pas un mauvais présage. Tous ceux qui ont pu jouer à F.E.A.R. savent que les fillettes, c'est encore pire que les clowns dans les égouts, faut fuir et vite.

 

Choli

Débute le film, et il est très rapidement évident de constater deux points :

  • C'est très beau
    C'est très niais

 

Attention, c'est vraiment beau, le monde est féérique, les fées sont bien relous comme on sait qu'elles le sont depuis Clochette, les bestioles et autres végétaux sont bien représentés. Les fées noires (black fées dans le texte ...) ont un design rigolo, du genre un peu démon mais pas trop, assez démignon si on peut se permettre le néologisme.

Attention, c'est vraiment niais. Du genre on atteint le summum. C'est écoeurant au point qu'on vomirait presque de la guimauve. Même les combats sont pitoyables de gnangnan ... On a l'impression d'une bataille pompée à GoT mais en remplaçant les carreaux tueurs de dragon par des gentils p'tits ballons de poudre, et quand une fée meurt, boum, ça fait un nuage rose tout mignon choli choupi ...

Chaud

Comment dire. C'est très rapidement d'une pénibilité qui ferait pleurer un cheminot. L'histoire est mièvre, le monde est niais, on baigne dans une soupe sucrée écoeurante et on a qu'une envie c'est de crâmer tout ce monde là. Au moins on pourrait trouver refuge dans les personnages et surtout dans leurs interprètes.

TRISTESSE

Non. Michele Pfeiffer n'arrive pas à imposer à son personnage la hargne qui pourrait sauver un peu l'ensemble, Angelina Jolie nous fait un peu peur avec ses os qui sortent de partout, mais c'est tout, on ne tremble pas devant la sorcière-phoenix-black-fée comme on aurait aimé pouvoir trembler. Quant à Elle Fanning, elle a un tout petit moins d'expression que la botte de poireau au fond de mon bac à légume. C'est navrant. J'ai rarement vu une telle absence de jeu, j'ai même cru qu'elle était morte à un moment et qu'on avait simplement posé son cadavre là, pour faire genre.

Est-ce un meuble ?

Au final, à éviter comme la peste si vous n'avez pas d'enfants. Si vous avez des enfants, laissez-les avec une nounou, au moins elle sera payée pour voir cette daube infecte.

 

Maléfique, le pouvoir du mal, un navet de 2019 qui dure tellement longtemps (presque 2h de foutues en l'air), réalisé par Joachim Rønning avec Angelina Jolie, Elle Fanning et Michele Pfeiffer.

!SAIPEROKONASSASSINE!

C Ya

Murder Mystery
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 21 juin 2019, dernière modification le 01 mars 2023
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La croisière s'amuse

 

 

2 étoiles

Histoire

 

Un couple d'américain se décide enfin, après de nombreuses années, à voyager sur le vieux continent. Las, une rencontre imprévue va transformer leurs vacances en enquête policière sur fond de complot d'héritage.

Avis

 

J'aurais pu détailler l'histoire, faire ressortir les situations comiques, les quiproquos, mettre en avant le côté aventure d'un couple qui menait une vie passable. Mais non. Parce que franchement l'histoire est d'un tel classicisme que vouloir la raconter serait vous prendre pour des cons, et ça moi (même si un peu quand même) c'est pas mon genre.

Oui, comme ça

Alors ce film fait un carton sur Netflix. La raison tient principalement à la présence du couple vedette Adam Sandler et Jennifer Aniston. Deux personnes qui garantissent le succès d'un film. En nombre de spectateurs s'entend, pas forcément en qualité.

Déjà, le jeu d'Adam Sandler est mauvais. Mais vraiment. C'est chaud de trouver aussi nul et pourtant ils nous ont collé Dany Boon dans le casting. Mais même en s'entourant de gens médiocres, Sandler n'arrive pas à sortir du lot. Son acolyte s'en sort à peine mieux, on a connu Jennifer Aniston mieux inspirée. De toute façon, on verra si elle fera mieux après, car ça ne m'étonnerait pas qu'on retrouve le couple dans de nouvelles aventures, la mode étant à reproduire ce qui rapporte à l'infini (kikou pirates des caraïbes).

Oué oué

MAIS BREF.

L'histoire est tellement cousue de fil blanc, que les acteurs passent au second plan. En fait, on est absorbé, tel un loukoum sur du sopalin, par la vacuité du film, et ça fait du bien. C'est un repose-neurone comme on en voit rarement. Un bon rythme, des blagues, aucune mais alors aucune situation stressante ou imprévue, un coupable connu depuis le début. Bref, tout se déroule bien et moi j'aime bien quand un plan se déroule sans accroc.

MAIS BREF.

En gros, pour résumé le feeling nous avons là un pur divertissement, le genre de film qu'on peut regarder sans qu'un coup de téléphone vienne nous agacer, à vrai dire on peut même discuter avec quelqu'un pendant qu'on visionne ce film. Si on devait faire une analogie entre ce film dans le monde du cinéma avec, par exemple, le monde de la musique, ça serait une musique d'ascenseur. Le truc apaisant qui passe bien mais dont on se cogne royalement.

MAIS BREF.

Ne boudons donc pas notre plaisir et assumons de vouloir faire la patate de canapé. Il va faire chaud la semaine prochaine, alors franchement, posay comme la roche, avec un bon pot de glace, c'est le film parfait.

Murder Myster est un film de 2019 réalisé par Kyle Newacheck et Anne Fletcher, parce qu'un seul réal. pour un film de cette envergure ce n'est n'était pas assez, et qui nous propose au casting Adam Sandler et sans reproche, Jennifer Aniston, Luke Evans, Gemma Arterton et Kutsuna Shiori.

C Ya

Bird Box
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 03 avril 2019, dernière modification le 05 avril 2019
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Au pays de aveugles...

 

 

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Histoire

 

... les démons sont rois.

Nous sommes quelque part, dans une ambiance un peu froide, et une femme lance à ses enfants (?) cet ordre formel et définitif : "Quoi qu'il arrive, n'enlevez jamais vos bandeaux".

Et en route pour la joie.

 

Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau...

 

Review

 

Bird Box est un excellent film. Sur le papier. En théorie nous sommes sur une histoire bien rodée, puisque traitée maintes fois sous divers aspects. Un déroulé plein de tension, de rebondissements, de références à ses acolytes apocalyptiques. Bref, de quoi se réjouir et plonger au coeur du suspense, en haletant entre deux poignées de pop-corn.

 

 

Las, le film chavire rapidement. La construction est simple : nous sommes dans une timeline précise et on navigue entre cette période, et 5 ans auparavant, à la mise en place de l'apocalypse. les flashbacks sont par la suite nous ramener de plus en plus près du présent. Ce déroulé, simpliste, à l'avantage de nous plonger directement dans l'action, tout en nous expliquant pourquoi on y est. C'est un peu la construction obligée pour ce genre de film, sinon on est paumé. Dommage que ce ne soit pas super bien réalisé, pour être honnête on se perd un peu (un comble), et les flashbacks ont surtout des effets de porte de four ouverte : ça fait retomber le soufflé à chaque fois.

 

Belle double exposition (renvoyant à une double narration ?)

 

Le film souffre également de son ambition. Il cherche à marquer les esprits, à nous remuer, avec certaines scènes assez impressionnantes mettant en jeu les fameuses créatures apocalyptiques, mais comme à aucun moment on en apprend sur ces créatures, comme on ne sait pas pourquoi les personnes "méchantes" (oui, on en est à ce stade de manichéisme) sont immunisées, comme on ne sait pas pourquoi ces "démons" peuvent aussi imiter le son des proches disparus (et donc lire nos souvenirs, et donc les utiliser contre nous avec la voix, et donc on se demande pourquoi un bandeau pour pas les voir est suffisant pour survivre ...), bref comme on ne sait rien malgré les flashback nombreux, on patiente et on se lasse.

 

Au niveau des acteurs, on a une excellente Sandra Bullock, on ne peut pas le nier, c'est elle qui fait le film. A côté on a des gens qu'on oublie, on aimerait surtout oublier Malkovich dont on ne sait pas trop trop ce qu'il fait ici, sa présence est toujours plaisante, mais là il détonne avec son côté redneck trumpiste chelou.

 

Et si on construisait un mur contre les ombres ?

 

Bref, en surnageant entre les clichés de groupes survivalistes (qu'on a pu voir dans les trucs de zombies, de vampires, etc. ) et en zappant la référence à Event Horizon où les mecs au moins avaient la décence de s'arracher les yeux pour ne pas voir le mal (bon trop tard mais quand même, c'était plus badass qu'un bandeau), on arrive bon gré mal gré à la fin.

 

Dans Event Horizon les protagonistes, c'est déjà moins des couturières

 

ZPOILAIRE ALERT ZPOILAIRE ALERT ZPOILAIRE ALERT ZPOILAIRE ALERT

 

Cette fin où le monde part en couille et ... ha ben non. Kikille la smala débarque dans un havre de paix où règnent les aveugles, qui eux s'en tapent le coquillard des démons. Bon, le fait qu'on ait pu voir juste avant que ces derniers pouvaient contrôler des humains pour dézinguer tout le monde, où utiliser la voix d'ailleurs... ben osef total là. Il fait beau (il fait moche tout le trajet) les oiseaux gazouillent et tout le monde est heureux, les enfants peuvent aller jouer parce qu'on sait que, bah, 5 ans à survivre en risquant de mourir chaque seconde, c'est vite oublié en fait à cet âge là.

 

Bref, la fin nous prend pour des cons, et là où un film plutôt banal mais agréable pourrait devenir un bon film, il prend le chemin inverse et devient simplement assez mauvais.

 

 

 

Bird Box, un film de Susanne Bier de 2018, qui dure 124 minutes assez longues, avec Sandra Bullock et j'ai pas envie de trop dire le nom des autres, Sarah Paulson étant la seule qui s'en sort.

 

C Ya

Bienvenue à Zombieland
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 11 mars 2019, dernière modification le 11 mars 2019
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French Kiss in Playland

 

 

 

 

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Story (not story)

 

So I've decided to write this one in english, but after 2 minutes it's already gavant alors je laisse tomber. L'histoire de Bienvenue à Zombieland se résume très simplement : dans un monde contaminé où beaucoup d'entres nous sont devenus des zombies, des personnes (4) se croisent pour former un groupe (petit du coup) et dans une sorte de road-trip survivalist finissent par se retrouver dans un parc d'attraction.

 

Review

 

Depuis Tueurs Nés, j'ai du mal à ne pas aimé les films avec Woody Harrelson. Simplement ayant eu une saturation de zombies, j'avais fait l'impasse à l'époque sur ce film, dont le succès indéniable à été la surprise de 2009. Le film se voit comme un bon divertissement, qui ne se prend pas la cervelle (pun intended) et qui nous offre 1h28 d'action, de romance (très peu, mais quand même), de massacre de zombies, de situations comiques, d'obsession culinaire pour des barres chocolatées.

 

Calumet de la paix

 

La mise en scène est tonique, rythmée et si le scénario ne fait pas preuve de grande originalité et si l'ensemble des séquences s'enchaîne sans réelle surprise, on peut difficilement bouder notre plaisir de voir des acteurs s'amuser à nous amuser. Ce rythme permet au spectateur de tenir sans aucun ennuie durant l'intégralité du film. A côté de Woody Harrelson se trouvent en covedette de charme Emma Stone, qu'on aura tous vu dans le très très crispant La La Land, autre film en Land mais tellement moins fun. Au niveau des acteurs, on ne peut pas passer à côté du second rôle fantasque en la personne de Bill Muray, qui joue Bill Muray tentant de survivre à l'invasion zombie.

 

Emma Stone dans un monde pré-apocalyptique

 

Après une scéne finale des plus dynamiques mais aussi des plus prévisibles, le film nous laisse avec le sentiment d'avoir passé un excellent moment et on se prend à espérer une suite. Ca tombe bien, elle est actuellement en tournage.

 

C Ya

 

 

Bienvenue à Zombieland est un film de 2009 qui dure 1h28, réalisé par Ruben Fleischer avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone, Abigail Breslin, Bill Muray et Amber Heard.

 

Astérix et le secret de la potion magique
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 08 février 2019, dernière modification le 08 février 2019
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Druidique little liars

 

 

 

 

 

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Résumé

 

Panoramix ayant chu comme un vieillard sénile et de fait s'étant brisé un membre, il doit non seulement circuler en fauteuil roulant mais également se rendre à l'évidence : il n'est pas immortel, et il va bien falloir à un moment où un autre transmettre son savoir, et notamment son secret le mieux garder, à savoir la recette de la fameuse potion magique.

Convoquant l'assemblée des druides dans la fameuse forêt des Carnutes, il est alors confronté à son passé au travers d'un ancien camarades bien revanchard, Sulfurix, qui fera tout pour s'emparer de la célèbre potion.

 

 

Oyez l'avis

 

Ce nouvel Astérix d'animation fait bien plaisir. Faisant suite au Domaine des Dieux, il est cette fois, et pour la première fois, basé sur une aventure complètement inédite, imaginée par Alexandre Astier. Le scénario nous permet donc de juger sur pièce un film totalement novateur puisqu'outre le fait que l'histoire est pondue spécifiquement pour ce film, la fameuse voix d'Astérix est aussi nouvelle, c'est Christian Clavier qui reprend les commandes, l'exceptionnel Roger Carel ayant pris sa retraite.

 

Passons rapidement sur la qualité d'animation, elle est standard, va-t-on choisir de dire, puisqu'elle est similaire à celle du domaine des dieux, et reprend les codes des films Astérix. On ne va donc pas s'étendre sur le sujet. On sait qu'on est capable de mieux techniquement, mais est-ce souhaitable et surtout concevable ? Je ne le pense pas. Mon avis valant son poids en or, sachant que même s'il est intangible ça fait pas mal de caillasse, je pense le sujet clos.

 

Le public (sauras-tu retrouver l'auteur de cette critique?)

 

L'histoire en elle-même est le sujet qui va nous intéresser le plus, puisqu'on sort des sentiers Goscinniens et Uderziens. Le copain Astier a-t-il réussi à sonner juste ? Oui, on peut le dire tout de suite sans se farcir un faux suspens, on est bien dans une aventure d'Astérix, avec tous ses codes (les bouderies, les quiproquos, les colères, les bagarres, etc.). Même si le combat de KaijÅ« final est un poil ridicule, on est très loin d'un Schwarzenegger avec des aliens, si vous voyez qui je cible ...  On est donc devant une histoire qui tient la route et ses promesses.

 

Cela nous fait au final un animé divertissant, visiblement bien calibré pour plaire au plus grand nombre, que ce soit les plus jeunes comme les plus vindicatifs vieillards de la première heure gauloise. Quelques petits détails viennent assombrir ce tableau, principalement la voix de Clavier. Les lecteurs ancestraux de cineguns (le site des funs) ((cherche pas ça m'est sorti tout seul)) savent que je n'aime pas le bonhomme, mais là il fait tout à fait correctement son job. Le soucis vient que l'on est habitué à la voix de Roger Carel, et qu'il est vraiment, mais vraiment, difficile de s'en sortir. Le jeu de clavier est en plus beaucoup plus retenu (j'aurais jamais, mais jamais pensé écrire ça un jour) voire carrément plat par moment (ça si). L'autre détail, c'est que le film ne propose pas vraiment de surprise, c'est rigolo, sans allez aux éclats de rire non plus, c'est ludique et sympatoche, mais c'est tout. Tout est attendu et conforme aux attentes. Un peu dommage.

 

Cela étant dit, ne boudons ni notre plaisir ni notre âme d'enfant, l'ensemble reste plaisant à voir et très agréable.

 

 

 

 

Astérix et le secret de la potion magique, un film d'animation sorti en 2018, d'1h25, réalisé par Alexandre Astier et Louis Clichy, avec les voix de Christian Clavier, Guillaume BriatBernard Alane et les copains (Gérard HernandezAlexandre Astier et le papa Lionnel Astier, François MorelElie Semoun et Florence Foresti)

 

 

Barbarella
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 10 décembre 2018, dernière modification le 10 décembre 2018
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Barbarella

 

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Barbarella est un ovni dans le monde du cinéma, comme les années 1960 et 1970 savaient encore en produire. Bien loin de tous les chefs d'oeuvre actuels qui sont complètement lissés, calibrés et béta-testés, ces films étaient des projets fous de personnes qui cherchaient à faire de l'art et non pas à produire des films. Réalisé par Roger Vadim, mettant en scène sa femme Jane FondaBarbarella se veut une "ero-fiction" futuriste, remplie d'humour, de fraîcheur (pour ne pas dire de candeur), de simplicité et d'humanité, le tout dans un kitsch complet et délibérément absolu.

 

 Trailer original spoilant à peu près tout le film

Histoire

 

Barbarella est un agent de la terre en mission dans le cosmos pour assurer la paix de la galaxie, et qui s'apprête à prendre des vacances bien méritée sur Vénus. Mais voilà, le professeur Durand Durand semble avoir développer une arme, ce qui dans l'époque concernée par le film est inconcevable (nous sommes en l'an 40000). Barbarella est envoyée en mission sur Sogo pour résoudre tout ça.

 

Barbarella dans son vaisseau-moquette

Avis éclairé

 

On notera en lisant l'histoire qu'elle est simple, et peut s'étendre à l'infini. D'ailleurs, si cela sortait actuellement, ça ferait surement une série en 6 saisons de 12 épisodes, pour nous raconter les déboires de la malheureuse Barbarella en contrée sauvage. On notera qu'initialement, c'est d'ailleurs une BD en 4 volumes.

Quoi qu'il en soit, n'importe quel lecteur avisé qui fait une recherche sur n'importe quel site verra que le film est atrocement mal noté. Pourquoi ? Simplement parce que ce film est envisagé, la plupart du temps, dans un contexte qui ne lui convient pas. De plus toute la morale actuelle, un poil rétrograde il faut le concéder, le place sur l'échafaud de la bienséance (ho mon dieu, Barbarella ne serait qu'une Barbie, objet sexuel aux mains d'hommes scabreux, ce qui est un raccourci aussi idiot que totalement ignorant du film, à se demander si ceux qui disent ça l'ont vu).

Il faut situer le film en plein 1968, où on cherche à s'extirper de carcans sociétaux bien pourris (dans lesquels d'ailleurs nous sommes en train de replonger, mais c'est un autre débat). La mise en scène de Vadim cherche à titiller le spectateur, avec un érotisme qui reste de bon aloi et d'uniquement suggestif (le film est largement visible par un enfant de 10 ans), le tout saupoudré d'un humour parfois bravache et parfois décalé. On nous dit "viens délirer avec nous, viens fumer de la marie-jeanne et bouffer du lsd, viens chercher ta liberté".

 

Jane Fonda sur le tournage

Jane Fonda à la plage, donc pas sur le tournage

 

D'ailleurs, le film nous plonge dans un monde manichéen au possible, ou notre allié est un ange et où l'on combat le mal absolu. On ne peut pas faire plus binaire. Dans ce monde, Barbarella est complètement paumée, elle donne l'impression d'être toujours en décalage et son léger accent ajoute encore à ce décalage.

Alors, on peut effectivement s'arrêter au côté complètement kitsch du film, avec des murs en moumoute, des lampes à lave, et un futur basé sur du carton peint et des gens qui gémissent. Mais force est d'avouer que ça fait du bien de regarder quelque chose de non formaté, d'indigent et de délicatement subversif.

 

Roger Vadim s'occupe de tout, même de finaliser les costumes

Conclusion

 

Au final, le film est à regarder avec une réelle motivation à prendre du plaisir. Ouvrez une bonne bouteille, pour les plus chanceux un sac d'herbe qui fait rire, et plongez-vous dans ce capharnaüm total où Barbarella, telle une Alice adulte (cf. plus bas Barbaralice de Gotlib), traverse ses épreuves comme on traverse la vie. Ce n'est vraiment pas un chef d'oeuvre, mais simplement un film qui, sans chercher à être une oeuvre fondamentale, a réussi au fil des ans à s'accaparer le statut de film culte. Une mention spéciale pour les costumes de Paco Rabanne qui viennent agrémenter avec classe le film.

 

©Gotlib

 

 

Barbarella est un film de Roger Vadim, avec Jane Fonda, Anita Pallenberg, John Phillip Law, réalisé en 1968 et d'une durée de 1h38.

 

You Get Me
Dans la catégorie Cinéma, publié par Guns le 27 novembre 2018, dernière modification le 27 novembre 2018
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You Get Me

 

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You Get me est une sorte de teen drama thriller qui se laisse regarder avec plaisir sans pour autant péter 3 ailes à un pigeon. Le plot est relativement simple, comme en fait la plupart des films de nos jours, dont je pense que les scénaristes ont soit pour mission d'aller à l'essentiel pour laisser le réalisateur s'éclater, soit ils n'ont pas compris qu'on pouvait faire défiler le texte à l'écran et se contentent de rédiger leur scénario sur la portion d'écran visible.

 

 

Plot

 

L'histoire se résume donc assez simplement, Tyler, jeune homme bien de sa personne, se fritte avec sa copine Alison. Comme tout homme qui se respecte, il ne se laisse pas une nuit à cogiter, mais tombe illico dans les bras d'une autre jeune fille Holly. Cette dernière l'emmène faire un tour dans sa benz benz benz mais surtout dans sa house house house, superbe, gigantesque, qui inciterai n'importe quel moine à se lancer à l'assaut de n'importe quelle pucelle. Holly raconte qu'elle est simplement gardienne de la maison, mais chut... ce n'est pas tout à fait exact.

Le jour d'après, tranquille et détendu du gland, Tyler se dit que tout de même, c'était bien sympa ce plan cul, mais que maintenant il a du taf, notamment récupérer sa donzelle.

C'est mignon, mais Holly ne l'entend pas ainsi. Cette frêle et gracile jeune fille s'avère en réalité être plutôt dangereuse.

 

Tyler, cerné par sa douce et sa rugueuse, avec une tierce personne derrière

 

Critique ou plutôt avis

 

Oui car on ne vas pas critiquer un film comme ça, dont le propos est simplement de divertir pendant 1:29 (ils ont loupé la minute nécessaire au format classique réglementaire). On a un casting avec que des gens esthétiquement bankables, qui joue d'une façon complètement neutre. On peut tout de même donner deux mentions particulières : la première à Bella Thorne, qui parvient à sortir son épingle du jeu en proposant une fille bien tapée, dont on peut se poser la question d'une schizophrénie ou d'une bipolarité. Bref, c'est assez nuancé, c'est pas mal. Et la deuxième à Taylor John Smith, donc la platitude du jeu n'a d'égale que celle du ventre de ses copines du film.

 

Pot de miel

 

Puisqu'on en est à parler des acteurs, notons un scandale du film, la totale sous exploitation d'Anna Akana. Les preuves en fin de section d'avis éclairé. Car oui nous en étions là, souviens-toi lecteur, sauf si tu t'es arrêté à l'image qui bouge juste au dessus, que j'étais en train de t'expliquer qu'on ne pouvait rien dire sur ce genre de film. C'est propre, beaucoup trop, c'est fade, beaucoup trop, mais ça fait son rôle, c'est à dire ça divertit. J'aurais pour ma part aimé un peu plus de tension, de sursaut, de surprise, de violence, de sexe, de .. bref, de tout ce qui fait un bon film, mais qui devient actuellement de plus en plus rare, les films étant formatté pour des plateformes de streaming (c'est le cas de ce film, produit par et pour Netflix) qui se doivent de faire des films qui plaisent au plus grand nombre, en particulier au plus grand nombre d'américains. Donc exit tout ce qui pourrait être dérangeant, subversif. N'oublions pas qu'un simple téton fait frémir d'angoisse le premier américain venu, ce n'est donc pas étonnant qu'on se retrouve avec ça. Dommage.

 

Preuves

 

Conclusions

 

Un petit film qui se laisse regarder, plutôt long par moment, mais qui pourra éventuellement faire la blague lors d'une soirée bière et pop-corn entre potes.

 

 

You get me est un film de Brent Bonacorso réalisé en 2017, avec Bella ThorneHalston Sage et Taylor John Smith.

 

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